samedi 5 mars 2011

Annie Girardot, l'actrice française éternelle

Dans le courant de la vie, des nouvelles nous interpellent brusquement, et avec violence, elles nous branlent par le porté de ses teneurs, et de l’information qu’elle contienne, bonne ou mauvaise. Lundi dernier jour du mois de février 2011, la petite fille de l’actrice française Annie Girardot, avait l’audace et le courage d’annoncer au public français en particulier, et au public mondial, le décès de sa mémé. Aussitôt la nouvelle est rependue dans les informations à l’universelle. Tous les francophones de mon âge ont eu la chance et le plaisir de voir et contempler la personne de cette grande actrice qui est Annie. Cette demoiselle, petite de taille, aux cheveux courts, de grands yeux emplis d’émotion, la voix voilée. Ses filmes avaient un gout particulier, par sa façon de jouer propre à elle, aucune de ses contemporaines ne venait à se mesurer à elle. Ses filmes avaient des audiences incomparables, tous jeunes que nous étions, on ne les ratait pas. Elle avait un succès grandiose. Un briefing de sa vie. Née à paris dans le dixième arrondissement en 1931, à ses débuts elle voulait faire carrière d’infermière, elle fait des études de formation pour l’occasion à Caen, mais elle les abandonne au profit du conservatoire en 1949. A partir de 1950, elle fait des apparitions figurantes dans des petits filmes. En 1954, elle sort du conservatoire auréolée de deux prix d’excellence. Jean Cocteau voit en elle le plus beau tempérament dramatique de l’après guerre. Elle tourne entre 2 et 6 filmes par an, passant du rire aux larmes avec grâce elle était sollicitée par plusieurs des scénaristes contemporains. C’était une femme attirante, elle avait un charme particulier. Elle jouait devant le grand acteur Philippe Noiret, et sous la direction de marcel carné. En 1977 reçoit le césar pour son rôle docteur Françoise gaillard, avant la nouvelle vague (mourir d’aimer). De 1986à 1995 Claude Lelouch lui attribut un rôle dans les misérables qui lui vaut un des césar les plus émouvants en 1996, prix de meilleure actrice de second rôle. Elle incarne en elle une brillante comédienne. En 2002elle obtient le césar de la mère étouffante dans le rôle la pianiste de Michael hanake. Quatre ans plus tard, son avocat révèle que l’actrice française de renommé internationale souffre de la maladie d’Alzheimer, sa fille demande aux admirateurs et connaissances de ne lui parler de travail parce que elle ne rappelle de rien. Je rédige ce commentaire en hommage à cette actrice qui nous a fait rire aux larmes. Elle s’est éteinte à l’âge de 79ans à paris à l’hôpital. Merci Annie Girardot et adieu.

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