dimanche 27 mars 2011

Emane el Obeydi, cri de détresse

Le régime Kadhafi dépasse toutes les bornes de la civilisation, la notion de citoyen, n’a aucune valeur humaine pour les miliciens, ils opèrent avec un feu vert de la part des responsables du régime maudit du colonel. Avec la bénédiction de Kadhafi père et fils ils se permettent l’impossible. que dira t-il devant cette scène de cette dame victime torturée et violée, qui fait actuellement le tour du monde à une vitesse de lumière ? C’est une citoyenne libyenne originaire de Benghazi, capitale orientale des rebelles, est ce son prix à payer ? Les médias : audio et vidéo n’ont pas cessé de diffuser des images vidéo de la jeune femme en détresse à hôtel Rixos à tripoli sous les yeux des journalistes étrangers accrédités par ce gouvernement. L’histoire accablante de la jeune dame qui demandait de l’aide aux journalistes sur place, en leurs demandant de filmer, de noter, d’enregistrer, pour faire connaitre son histoire au monde entier en dehors des frontières, en ignorant le régime. Kadhafi est responsable de la vie de cette dame, il doit par principe fondamentale de la citoyenneté la protéger, c’est un devoir, et obligation, pas un choix. Les miliciens en cause doivent répondre de leurs crimes devant la justice. Les associations de protections de femmes de différend pays arabes et occidentaux doivent rentrer en ligne pour inciter le gouvernement à prendre ses responsabilités devant un tel acte inhumain, en lui rendant justice. Je cite l’histoire de la dame courageuse, ce qualificatif qui manque même à beaucoup d’hommes parmi nous. La jeune dame a été arrêtée pour contrôle aux alentours de la ville de tripoli avant d’y entrer, puis conduite en prison, douze personnes y séjournent, la dame est ligotée, torturée, violée à plusieurs reprises, et abusée d’elle pendant deux jours par des miliciens de Kadhafi. Ses pieds et mains portent d’inquiétantes ecchymoses, ses jambes portent des traces de sang, sous son foulard qu’elle arrache devant les journalistes auxquels elle demandait de l’aide, des cicatrices multiples. Elle a des douleurs en tendant ses poignets rougis par contusions. C’est la première fois que les journalistes assistent à une femme qui explose et ose cracher sur le régime en plein public, quel audace !!! Après avoir bu les miliciens ont pissé sur moi raconte-elle. Elle voulait que son histoire arrive par tous les moyens au monde civilisé, pour la croire il fallait s’adresser aux journalistes étrangers pour porter son histoire à l’internationale. Un journaliste présent décrit son témoignage de bouleversant, intenable les yeux hagards, cette dame avait subit et supporter tous les malheurs du pays seule. D’un rare courage, elle dit aux journalistes qu’elle n’a peur de rien, ceci surenchérit la dame violemment écartée des reporters. Les dames sous forme de serveuses ont vite été dévoilées leurs vrais identités, et l’une d’elle l’accusant de déshonorer le régime de Kadhafi. Aussitôt les masques des serviteurs de simples employés d’hôtel font tomber. D’un geste violent, l’un deux saute sur sa proie, et ses acolytes viennent lui prêter main forte pour maitriser la jeune dame. Les chaises tombent à la renverse, elle est conduite par les cerbères, elle a réussi à exhiber ses cicatrices, elle gémit de fatigue et de mauvais traitement puis l’un l’agrippe par le poignet, la dame est conduite dans une voiture, vers une destination inconnue, mais surement en prison pour exercer leurs sévices sur elle. En publiant cet article je m’adresse aux associations de protection des femmes, des sociétés civiles, aux politiques aux syndicats de venir à l’aide de cette femme qui en souffre le martyre. Les libyens libres doivent lever leurs voix contre cette agression, dont l’objet est une femme désarmée. Cette femme a besoin d’assistance médicale et psychologique, le choc que cette femme a subit est inhumain. Unir les efforts pour en punir les miliciens en question, ils sont connus du régime Kadhafi. Aucune excuse n’est admise. Un châtiment exemplaire est nécessaire pour remettre les choses à leurs places, et rendre justice à cette dame. Enfin la jeune dame Emane el Obeydi est l’une qui a osé, d’autres n’ont pu le faire, elles ont leurs raisons. Particulièrement je lui rends hommage pour son courage qui jaillit des milieux de bombardements, et des destructions des bâtiments, elle attire l’attention du monde sur les conditions de vie dans le pays du pétrole abondant que le colonel père et fils volent depuis 1969. Je termine par la question suivante, est ce cette acte demeura t- il impuni ? Toutes les femmes nos sœurs, nos voisines, etc. sont toutes un jour Emane el Obeydi. Qui répondra –il à son cri de détresse ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire