jeudi 10 mars 2011

La vendeuse du persil.

Ce sont des femmes d’âge moyen et des jeunes filles à l’âge des fleurs qui sont assises devant leurs marchandises chaque matin qui se composaient des échalotes, des bottes de carottes, de navets, de la coriandre, du céleri, et du persil. Une de ces jeunes dames d’âge que je connais depuis plusieurs années, est resté la même malgré le dessin des rides qui commençait à faire ses apparaissions sur son visage. Cette dame a toujours comme vêtements une vieille djellaba dont la couleur est presque perdue par l’effet du soleil. Un vieux foulard multicolore serait sa tète. Pour venir au souk, elle doit se lever très tôt, pour aller s’approvisionner du marché central avec tous les dangers que cela présente pour elle. Elle travail plus de 12 heures par jour. Cette dame a une responsabilité familiale, elle entretien un foyer. Elle n’a qu’un seul jour de repos par semaine, qui est le vendredi, elle le réserve pour le couscous et rassembla ses enfants et proches pour partager ce moment de plaisir. Après vient le moment du thé parfumé à la menthe que tous les présents attendaient avec patience. Je lui ai demandé si le montant qu’elle gagne lui couvre ses dépenses ? Je l’ai senti gênée, sur son visage qui devin rouge tomate, et se dressa en s’appuyant ses mains, on me disant, c’est beaucoup mieux que d’aller demander l’aumône aux gens. Là et en ce moment juste j’ai compris la valeur de ma marocaine, qui veut vivre dignement, et j’ai décidé d’en faire un papier. En Europe on ne cesse de faire l’éloge de la femme occidentale, alors que chez nous des femmes souffraient dans le silence absolu. La vendeuse du persil est mère de foyer au mari malade, chargé d’élever trois filles et garçons sont tous scolarisés, son train de vie ne c’est pas arrêté grâce à ses efforts. Malgré toutes les difficultés de sa vie quotidienne, elle ne manque jamais un jour au marché. Cette dame est le type de celles qui ne s’abdiquent devant aucun problème. Doté de volonté inébranlable, elle s’impose en élément social très valeureux dans notre société marocaine. Et à cette occasion, je rends un hommage et une gratitude de reconnaissance aux filles d’Eve. Le 8 mars est une date de rappel universelle, pour attirer l’attention des décideurs à se pencher sur les problèmes féminins qui les handicapent dans le monde entier. Merci ma dame .

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