jeudi 9 juin 2011

Ahizoune le patron sans merci

Le destin a conduit l’un des fonctionnaires du régime de la fonction publique sous tutelle de l’ex- ministère des poste téléphone télégraphe au sommet de la hiérarchie et à la destiné de l’entreprise Maroc télécoms. Ce géant des télécommunications est crée en 1998 sur les décombres du ministère en question après sa suppression, en passant par l’office national des postes et télécommunications, une fois la séparation des télécoms et la poste eu lieu, le directeur général des télécoms s’empare de l’entreprise, avec tous les employés issus de l’ancien régime. La construction et le développement sont attribués à ces gens qui étaient le noyau et le pivot de cet établissement qui connaitra le succès sans faille. Par intimidation, par promesse, par promotion le directeur a pu réunir autour de lui des gens dont leur dévouement lui est témoigné et ne laisse place à aucun doute. La fidélité de ces gens est conduite par l’intérêt personnel. Le directeur général devenu par la suite président du directoire, ce ci ne laisse aucune chance à qui conque de rêver même debout de ce fauteuil. L’esclavage est exercé dans tous ses aspects dans cette entreprise au premier qui fait bouger son index, il est exposé automatiquement à une sanction sous forme de mutation qui ne fera pas son choix d’où l’intéressé est obligé de céder ou de demander sa démission. Cette politique de gestion régnait dans la société. Plusieurs gens ont changé la veste et l’épaule. Ces arrivistes ont eu par la suite des postes de responsabilités afin de bénéficier des primes adéquates. D’autres ont refusé de jouer, leurs situations administratives y resteront inchangées. Le PDG actuel a bu du verre de l’injustice dans les années 1980, et malgré ça il continu à promouvoir sa politique de séparation entre les employés et l’implantation des doutes dans leurs rangs. Entourer par un ensemble de cadres supérieurs aux différentes responsabilités et qui sont placés sous sa responsabilité directe, ces gens ne trouvent aucun soucis pour écraser les opinions qui incitent à la grève par exemple. Ces deux dernières semaines le chao a touché de plein fouet le système des télécoms suite aux grèves répétitives. Les grèves ont été suivies à plus de 90%. Tous les citoyens et usagers ont constaté l’absence des employés, les agences étaient désertent. La continuité est assurée par les chefs d’agences dans des conditions lamentables. Le PDG gagne des millions de dirhams par mois et une prime de fin d’année qui se chiffre elle à plus de 9 chiffes avant la virgule, et donne le vertige. L’empereur des télécoms est aujourd’hui confronter à une masse de contestataires demandant de rendre justice aux salaires des pauvres employés. Des milliers d’employés sont au service d’une seule personne. Cette personne ne témoigne d’aucune considération pour eux. Pour joindre l’utile à l’agréable le PDG sponsorise toutes les manifestations du royaume y compris mawazine qui ne fait pas sa célébration l’unanimité des marocains, d’autre part il supervise l’athlétisme. Imaginer l’enveloppe que peut couter les sponsorisations sans limite. Les retraités de cette entreprise ne sont pas favorisés ils ne bénéficient même pas d’une dotation téléphonique à l’instar de ce qui se passe à REDAL. Une entreprise riche au PDG super riche et aux employés très pauvres. Le PDG et vivendi sont les mieux payés de l’entreprise. les autres doivent formuler des souhaits pour améliorer mensualités, mais je pense que les grèves vont changé l’image et brisé le silence tant observer et pendant durant des années. Le jeu est terminé la voix est aux ayants droits. Est-ce un patron sans merci? Pour ce qui est des médias,ces journaux sont sous les contrats juteux en production des publicités.leurs bouches sont cousues, leurs plumes sont inertes devant les accords publicitaires aux factures des montants colossales, et qui ne sont pas prêt à sacrifier pour l'intérêt des salariés ou autres critiques qui ne peut qu'attirer des ennuis et la ruptures des contrats le cas échéant.Donc l'empereur est peut-être est tranquille de ce côté du moins qu'un autre media ne transgresse la règle, et brise le silence tant observé.On constate que le respect des médias est lié automatiquement aux contrats publicitaires,En leur absence les télécoms marocaines pour la critique sont des cibles très recherchées par les journalistes mais l'intérêt du quotidien est au dessus de ce lui des salariés.De temps à autre on constate des critiques timides au fonds de certains journaux,loin des yeux des observateurs éclairés, et opinions réfléchies.
Mais l'ampleur des grèves a brisé le silence.les salariés ont manifesté devant le siège social de l'entreprise au grand jour.Du jamais vu, sous les fenêtres du PDG et son staff les salariés d'IAM crient des slogans à l'adresse de ces responsables qui sont objet de leur misère. Du jamais vu une nouvelle fois à titre de confirmation.

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