Pourquoi ce bras de fer ?

Les événements courent très vite au tour du monde, tous les gens a travers le monde ont comprit qu’il s’agit d’un soulèvement contre le régime du colonel Kadhafi, à l’exception de lui seul qui ne veut pas revenir à la raison, l’admettre et, de réaliser que les citoyens libyens n’en veulent plus de lui sur la scène politique comme dirigeant, ses fils et ses proches collaborateurs ne sont pas écartés de cette décision populaire. Ayant mis sous les verrous le pays pendant plus de 42 ans, il présentait le pays comme étant un ensemble de tribus, de nomades, de bédouins chameliers. Il leurs fait savoir que ses concitoyens sont loin des civilisations modernes. Ce qui veut dire que le pays était pris en otage. Mais à l’aube de l’explosion des émeutes sur les grandes places des principales villes de la Libye, le monde s’est réveillé, et s’est ouvert les yeux sur la réalité des choses que le colonel l’aura caché pendant des décennies. Depuis le 17 février que les villes brûlaient sous le regard indifférant du colonel et de ses enfants ainsi que ses proches, les morts sont au delà de 2000 victimes, les blessés par des milliers, aucun chiffre réel ni avancé par le régime, le camouflage l’emporte sur la réalité des incidents. Kadhafi est devenu une grande partie cruciale du problème et non pas une partie de la solution. Le colonel vit hors du monde, il s’est retiré dans son fieffe azizia, qui est connu par sa construction infranchissable, gardé par les proches fidèles de la famille, et du régime, il se croit en sécurité, et hors de porté de ses ennemis. Kadhafi croit toujours l’incroyable, il est plus intelligent et plus malin que les autres, donc selon lui, il est le seul qui comprend, et qui réfléchit pour eux. Les villes et compagnes brûlaient les unes après les autres, ses services de sécurité débarquaient sur les places populaires et mitraillaient des protestataires sans pitié. Des soldats en uniformes à bord de véhicules 4x4 semaient la terreur dans les foules, ils tiraient à bout portant sur tous les gens sans différence entre un homme, une femme, ou encore un garçonnet. Dans les discours prononcés par le colonel Kadhafi père et fils menaçaient les populations de mort, de représailles sans précédentes, et que la Libye brûlerait sous vos pieds, deux choix sont offerts aux libyens : accepter le présent régime sous le commandement de Kadhafi, avec une nouvelle édition pas trop modifiée, ou choisir le recours aux armes. La question légitime qui s’impose, Pourquoi ce bras de fer qui oppose le colonel père et fils contre le peuple libyen? Pourquoi tous ces morts et blessés ? Pourquoi toutes ces dépenses inutiles ? la réponse est bien simple, le colonel et à l’aube de son coup d’état contre le roi feu Driss senoussi qu’il déposa la veille du premier septembre, alors qu’il se trouvait en visite en Grèce, ce roi avait en poche 25.000 dollars pour couvrir les frais de ladite visite qu’il interrompra, puis remis cet argent à l’ambassade de son pays à Athènes, et quitta le pays hôte en direction de l’Egypte, où il arriva sans un sou, le mérite revient à feu Nasser qui lui a offert le diner à lui et à sa famille. Cette histoire n’est pas connue du grand public, peut-être même libyen. Observer la différence entre les deux hommes dont l’un se veut révolutionnaire populaire, et l’autre monarque. Des institutions internationales du monde de la finance, croit que la trésorerie libyenne doit avoir un avoir de 350 milliards de dollars de réserve uniquement pour la période allant de 1969 à 2005. Le colonel et sa famille monopolisaient toujours le revenu du pétrole, personne ne possède le droit de regard sur le registre financier de l’état que lui. IL est le seul gestionnaire de cette ressource, il le considère comme étant un acquis propre à lui. Le colonel partage et distribue la fortune comme il l’entend. Le régime kadhafiste n’est comparable à aucun des systèmes existants jadis même ceux du bloc socialiste, il est l’unique de son genre, que la pensé du grand libyen vient de découvrir, « le livre vert », que les protestataires brûlent sans cesse par milliers. Le colonel nie toujours l’existence de protestations et de révolution dans le pays, quel orgueilleux ! Ce bras de fer risque de devenir couteux pour le peuple qui a décidé de limoger le colonel père fils famille et proches par tous les moyens en sa possession y compris les cris d’arme lancés par les révolutionnaires pour sauvegarder le pays du Néron libyen. L’inflexibilité, l’intransigeance, la détermination, l’obstination, la ténacité, l’arrogance sont là ses qualités à première vu, mais en réalité c’est un peureux, solitaire, vaniteux, et j’en passe. Le dernier mot revient aux libyens, et de l’usage qu’ils veulent en faire avec les spoliateurs de leurs libertés, le monde universelle confirme leurs revendications, et leurs droit au changement du

Régime qui ne leurs convient pas. Ce bras de fer engagé contre la volonté du peuple, et un grand tord que le colonel vient d’avoir en tant que premier responsable du pays, et ce malgré qu’il nie l’être. Ce bras de fer engagé contre tout le monde, dans le but de sauvegarder les kilos de milliards de dollars, des millions de barils de pétrole, et mètres cubes de gaz qu’il a dérobé au détriment du peuple libyen. Mais enfin le train a sifflé le terminus. Ce bras de fer engagé contre Les révolutionnaires, n’aurait pas eu lieu, si le pays était géré démocratiquement, et basé sur des institutions constitutionnelles que revendiquent actuellement les libyens. Maintenant que les choses sont au point de non retour, il ne lui reste que : quitter le pays si le moment est encore propice. Se rendre à l’évidence, et démissionner, rendre la clé aux ayants droit. Le pire est envisageable dans des cas pareilles, c'est-à-dire se donner la mort lui-même (se suicider). Enfin l’inévitable peut se produire, l’un de ses proches peut se charger de lui loger une balle dans la tète comme étant le dernier recourt pour mettre fin à la galère des libyens. Peut être ainsi soit la fin de cet homme. L’homme légende.