lundi 5 décembre 2011

La santé est une richesse inéstimable

UNE simple analyse des montants facturés par une quelconque clinique privée à la charge des patients démontre en claire les divergences entre ces organismes, en démontrant qu’elles ne sont pas régies par un statut particulier du même pays. Les montants facturés sont des montants dignes des factures des hôtels cinq étoiles. Les établissements sont dirigés par des gens très loin de la notion d’hippocrate le père de la médecine. IL conviendrait de noter que c’est un bisness fructifiant, juteux pour l’ensemble des cliniques privés. Les prises en charge des dossiers des adhérents à la cnops permettent à ces établissements de grossir leurs chiffres d’affaires. L’absence du contrôle systématique des dossiers n’exclut guère l’honnêteté des dirigeants de ces cliniques. IL faut encore noter que chaque dossier est la proie exploité doublement par la clinique vis-à-vis de la cnops et du malade, c'est-à-dire paiement de la cote part par le patient en plus de la prise en charge certifiée par les services de la cnops avant d’entrer pour une opération le cas échéant. Cette pratique est datée depuis plusieurs décennies. Les directeurs de ces établissements forment actuellement un lobby extrêmement fort de position sur le paysage national. Ce noyau dur peut faire face aux autorités de tutelle. Donc comment le ministère de la santé avait perdu de vue ces établissements des contrôles périodes ? Je pense que l’instauration de l’inspection des cliniques permet de desceller des irrégularités qui faisaient partie de leurs quotidiens depuis longtemps. Aucune crainte une fois le service est instauré, le programme est établit le reste devient habituellement l’usage qui prévaut et non le contraire La logique veut que cette machine doit aller de lavant pour venir à réorganiser, et à réparer un système anciennement déchu ne répondant plus aux attentes des patients qui sont les premières victimes de ces agissements. Le maroc compte 380 établissements cliniques privés, qui avaient pour but normalement de soulager les hôpitaux publics qui sont toujours débordés selon le ministère de tutelle. En attendant l’adoption de la reforme du droit de la santé qui est toujours en cours, il serait inconcevable de se limiter à l’observation au lieu de favoriser la pratique d’investigation et en tirer les bénéfices qui s’imposent pour l’améliorer avec un plus et une valeur ajouté qui jouera pour le bien être du patient. Le contrôle inopiné de ces bâtiments ne peut-être que bénéfique pour l’ensemble ; le pays, le malade, et permet de mettre à jour sans faute les chiffres d’affaires. Ce ci peut économiser des millions de dirham pour la trésorerie du pays. Le gouvernement a l’obligation de créer des inspections dans tous les domaines. Faute de quoi les patrons se livrant à eux même et c’est la ruine garantie qui pourrait engendrer la faillite du système. Le ministère de la santé doit relancer l’inspection des cliniques sans relâche.

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