vendredi 30 juillet 2010

BAB SIDI ABDELOUAHAB (2eme partie)

Dans ce centre névralgique de la ville , je réserve cette partie à une population très particulière ,qui vivait elle aussi à coté des orateurs de la place. Cette catégorie de gens complète le tableau que les oujdi avaient l'habitude de voir chaque jour et dire qu'il fait parti de leur quotidien c'est les gens qui pratiquaient la mendicité cependant on doit distinguer entre deux catégories de mendiants ;ceux qui sillonnaient les villages ,et ceux qui restaient sur la place comme étant des habitués de ce lieu pour des raisons purement bénéfiques ,ces mendiants hommes , femmes et quelques un de leurs enfants
pour combler le paysage voulu .Comme chaque jour le travail à la prestation commence vers les dix heures du matin pour ne prenait fin que vers dix huit heures .Individuellement ou par groupe ces
ces gens prenaient leurs places comme à la coutume,dressaient leurs petites assiettes en métal pour entendre le bruit de la pièce de monnaie que les passants y posaient ceci pour le groupe des mendiants aveugles conduit par quelqu'un qui voyait encore légèrement et surveillait le compte ,plus loin un couple Rkia mimiss et Zakraoui ne faisaient équipe avec personne leurs place et entre les bouchers et la petite porte de la place ,d'autres trouvaient leurs intérêts dans les rues commerciales marché de poisson et la joutiya ces personnes avaient des familles à nourrir et travaillaient sans relâche pendant les longues journées d'été si on considère que la température dépassait les quarante degré à l'ombre.
Le spectacle commençait très tôt leurs voix raisonnaient dans le ciel de la place ,chacun utilisait sa voix pour attirer le maximum de bénéfice de ces gens qui partageaient la place avec eux en tant que visiteurs ou alimentateurs des magasins de la place ,le jeu ne faisait que commencer .Dans le ciel de place des bruits sonores à des décibel très élevées qui venaient des magnétophones des cafés qui bordaient la place pour attirer l'attention des clients sur le genre de chansons qu'ils avaient à offrir à entendre aux habitués de ces coins .la mendicité était un paysage qui faisait partie intégrante de la vie globale de la cité ,les oujdi généreux comme personne ne l'était avant eux ,ces gens vivaient en harmonie avec l'ensemble de la population de la ville sans distinction . Parmi ces gens qui pratiquaient la mendicité il y avait quelqu'un que j'ai connu par hasard cet homme s'appelait El ouahrani ,il possédait des troupeaux de brebis et chèvres ,des terres agricoles ,mais il faisait le fou dans la ville au même titre de Baba et Takha et autre .
Je voudrai dire que la vie à oujda était faite de tout ,on y trouvait des riches ,des moyens ,des pauvres ,et des mendiants qui ne faisaient mal à personne ,au contraire les gens trouvaient du plaisir à les entendre discutaient entre eux ou se chamaillaient entre eux aussi,ceci était notre vie quotidienne que partageaient les gens entre eux sans difficulté ni rancune ,la vie coulait plus douce qu'aujourd'hui ,plus méritante que notre présent.
Conjuguer le passé composé de cinq décennies au futur simple du vingtième siècle me paraît assez difficile de trouver le lien de la jonction ,autrefois était offerte gratuitement par la simplicité de la vie au quotidien ,la radio ,la télévision ect... se faisaient très rare voir même impossible de les avoir .La mémoire des oujdi reste fidèle et en y magazine tous les paysages et les évènements qui ont marqué certains parmi nous, j'espère fort bien que parmi les lecteurs de ce commentaire trouvaient la nostalgie de la ville,O! Combien chère à mon cœur ,oujda je t'adore .

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