samedi 8 octobre 2011

Le T G V est loin d'être la solution à nos problèmes.

T G V (train moderne à grande vitesse 250 km/heure que faire!!!), comment peut-on expliquer que notre administration qui adopte la vitesse de la tortue dans le traitement de ses affaires , ainsi que notre économie dont la santé est alitée depuis des décennies? La plus part des douars et hameaux sont exclus du courant quotidien des marocains par la difficulté d'accessibilité à des zones pendant les grandes vacances, tandis que pendant l'hiver ces zones resteront bloqués près que inhabitées, isolés le temps qu'il faut sous les intempéries naturelles hivernales ; pluies, neiges ce qui met en péril la vie de nos concitoyens qui y habitent. En quittant les grandes artères :autoroutes et routes inter-villes le reste est inaccessible par moyen dite moderne(voitures). Je pense que le premier objectif qui doit être pris au sérieux est celui de désenclaver les zones rurales montagneuses. Faciliter l’accès aux citoyens qui trouvent des difficultés pour la scolarisation de leurs enfants par manque de classe, par manque de chemin menant à l'école; par manque de moyens de locomotion, dont les ânes et mulets restent le moyen le plus pratiqué dans ces endroits reculés. L'absence des dispensaires , des moyens d'équipement, de médecins qui désertent ces lieux inhospitaliers par leurs situation géographique, par encore manque de motivation,et d'engagement. Ces zones rentrent dans le passé que depuis les habitants revendiquent de temps à autre, mais sans résultat concret. 20 milliards de DH est une somme importante qui réduira le temps du trajet entre Casablanca et Tanger de 4h45mn à 2h10mn quel exploit que notre ministre des transport a accompli pendant son deuxième mandant !!!!. Est un tel projet dont il sera fière demain pour le citer dans son C V devant ses futurs électeurs qui ne demande que leur ville soit propre ? . Est ce vrai nous avons une urgence au T G V avant le désenclavement des zones candidates aux multiples sinistres pendant la période hivernale ?. Nos concitoyennes à aujourd'hui accouchent à dos de mulets ou dans les land revers pour les chanceuses parmi elles. L'eau est une denrée rare pour 40 litres comme maximum il faut se lever très tôt au petit matin pour être de retour vers la fin de la matinée. L’âne, le mulet sont deux moyens de locomotion dans ces zones reculées au couffins des montagnes de l'atlas par exemple que les utilisateurs du T G V ne verront jamais. L’électricité ne fait partie des rêves de ces habitants, considérée comme un luxe inaccessible et hors de porté par rapport à eux. En fin je ne partage pas le projet du T G V dont le bénéfice des crédits des investissements reviennent aux français et pas aux marocains. D'autre part au 21 siècle nous avons des citoyens qui vivent au 15 siècle. Nous aimons ce pays qui est le nôtre et nous voulons qu'il soit leader de l'univers. Construire des routes des hôpitaux ,des dispensaires ,des salles de classe, des salles de sport investir dans les ressources rurales, aider les gens à y rester cultiver la terre, les maintenir sur leurs lieux. Faciliter la vie quotidienne à ces gens est un devoir national, qui fait partie des programmes de nos élus et politiciens. La gestion des zones rurales a but d' encourager le développement du cheptel des bovins. Électrifier ces zones lointaines, irriguer les champs, construire une conduite de l'eau potable aux nécessiteux peuvent contribuer à les enraciner sur place chez eux ou lieu de les déraciner,pour ne s’exonder vers les villes de proximité. Avons nous les moyens financier pour empreinter Le T G V ? Il est loin d'être la solution à nos problèmes aujourd'hui. Des projets primordiaux tombent dans l'oubli.
Le TGV et la Tortue, deux vitesses qui cohabitent au Maroc. Le premier court la distance de 300 km en 2h10 mn, alors que la seconde met plusieurs décennies pour parcourir la même distance. Tel est le contraste qui prévaut actuellement dans mon pays. Anefgou, c’est ce douar perché sur la montagne de l'Atlas, enclavé par le manque de route et la neige qui dès son apparition le coupe du reste du pays. Anefgou, symbole de la pauvreté et TGV symbole de la richesse, deux points opposés dans une seule politique de gestion qui croit avoir régler tous les problèmes d'infrastructures de ce pays. En France, on a développé les routes dans tous les sens et distances, l'accès aux villages perchés ne pose aucun problème. Le déplacement se fait aisément. Aimer ce pays c’est fournir des services pour le bien-être de ses citoyens. Le TGV n'est pas une nécessité ni priorité pour le moment. Le désenclavement est une question primordiale et cruciale pour l'instant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire