vendredi 23 décembre 2011

La délocalisation.


Un terme moderne dans le langage des sociétés, né de la plantation dans des environnements autre que ceux de leur origine. Ce terme a vu le jour il y’a quelques décennies, suite à un certains problèmes qui étaient  apparus dans les pays les plus développés techniquement et industriellement. La délocalisation se traduit par le transfert des activités des sociétés dans les pays du tiers monde. Cette opération est dictée par le besoin et l’envie de grossir les chiffres d’affaires et gagner plus. La délocalisation pour ces entreprises ne concerne que le changement des bâtiments. Les dirigeants, les cadres sont immigrés avec la compagnie. En réalité la main d’œuvre utilisé et celle du pays hôte, elle est qualifiée mais peu coûteuse. Un atout à gagner pour  ces sociétés qui se voient échapper aux impôts pesant lourd sur leur budget, à la cherté de la main d’œuvre en conformité avec le niveau de vie du pays, à l’influence des syndicats puissants et, l’intransigeance sur le sort des employés, exemple. En terme de gestion, ces sociétés sont supervisées par un staffe immigré avec tous les avantages nécessaires à sa gestion directionnelle. La main d’œuvre est abondante elle est assurée par le pays hôte. Bien entendu le salaire mensuel dans ces pays est nettement inférieur au pays d’origine : (un salarié en France coûte 2100 euros  à l’employeur (charges  comprise), alors qu’en Romanie ce même salarié ne coûtera que 400 euros pour le même travail)  donc  l’une des raisons pour laquelle les sociétés immigrent de l’Europe vers l’Afrique, l’Asie ou encore l’Amérique du sud. Sachant que la main d’œuvre utilisée ne nécessite pas une formation particulière ou assez complexe, il est à noter que ce genre de salariés ont en majorité un CAP par contre, les nouveaux salariés hôtes ont en majorité un BAC+2. Une formation  assisté et initialiser donne plein satisfaction. L’objet de la main d’œuvre se résume au travail manuel ne demandant que peu de qualification. La réduction des charges, en termes de production y compris la main d’œuvre peu coûteuse, l’imposition avantagée, une fiscalité, clémente et d’autres facilités d’hébergement sont offertes à titre d’encouragement pour  l’installation de ces sociétés. Le transfert de leurs activités n’exclut pas la vente de leurs productions en marchandises dans le monde entier y compris leurs pays d’origine. Ces sociétés exploitent à fond la main d’œuvre sur place, le développement  de ces entreprises est basée sur les encouragements du pays hôte et ses moyens offerts. Leurs trésoreries se grossissent dans des temps limités. Malgré des avantages et atouts il y a des entreprises qui font faillites, d’autres se relocalisent. Donc c’est une opération à double sens, les décideurs gardent toujours le privilège du retour au bercail. Les pays hôtes de ces compagnies ne doivent pas compter sur ces investissements pour résorber le chômage de sa population. Les contrats d’hébergement doivent comprendre les clauses régissant les relations entre eux. Ces multinationales leurs budgets dépassent de loin celui du pays hôte. Une fois la délocalisation est mise en cause, la relocalisation devient une solution inévitable, souvent pour échapper aux obligations signées et engagées  vis-à-vis de leurs employés.    

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