vendredi 16 décembre 2011

PPS et PJD dans la tourmente politique.

Oui c’est une question de fond. Une question qui se veut légitime dans de pareilles circonstances. Deux partis possedant des idéologies opposées, comment vont-ils se cohabiter dans un gouvernement conduit par une mouvance pro islamique, dont l’ensemble des barbus comme il ressort de leurs portraits, tandis que les ppistes bien coiffés et vêtus font l’image moderne militante. Deux partis politiques tentent l’expérience de la cohabitation politique pour la gestion du Maroc. Les Ppistes ont une certaine expérience dans la gestion du pays issue de l’alternance des années 1998 à l’instar du mouvement populaire et l’Istiqlal. L’enjeu est de taille, les sièges obtenus lors des élections du vendredi 25/11/2011 ne leurs permettent pas d’y former un gouvernement sans le PJD. La coalition dans le présent cas est inévitable si ce petit parti désireux de faire face sur la scène politique, qui peut le réduire au néant si jamais il adopte la position de l’USFP qui s’éloigne du groupe Alkoutla constitué de (Istiqlal-pps-usfp) par le refus de participer à la formation du gouvernement. Le chef du gouvernement avait consulté les trois grands partis qui additionnaient un nombre important de sièges au parlement. Ces sièges confortent sa position dans le parlement et renforcent le pouvoir décisionnel. PPS et PJD vont-ils s'entendre? Ou comment vont-ils s’entendre ? A priori cette question est perturbante et inhérente par opposition d’idéologies, et d’objectifs. L’acceptation de se rallier au PJD sur un fond conventionnel convenu par les parties constituant le gouvernement reste peut-être un moyen sûr pour mener cette politique gestionnaire du pays. Une charte conventionnelle et collégiale signée par le groupe au pouvoir en obligeant l’ensemble de respecter les engagements prises en commun accord. Au PPS son adhésion ne fait pas l’unanimité de ses militants, mais l’intérêt du parti est d’accepter cette offre PJDiste. Le parti ne veut pas s’éloigner du centre de décision, ce qui le conduit inévitablement à se marginaliser sur la scène politique nationale. Malgré les dis concordances entre les partis constituants du groupe gouvernemental, l’intérêt de ces partis prime, et le mariage se fait en épousant les idées des uns et des autres. D’où l’harmonisation s’accorde par l’adoption des instruments qui sont offertes par le chef d’orchestre PJDiste. La cohabitation, la coalition, la coopération, l’entente, ces adjectifs qualifieront le travail en commun, et restent les pistes privilégiées à suivre pour mener au bon rivage la barque politico-gouvernemental. Les défis sont énormes avec une nouvelle constitution, avec de larges engagements et responsabilités, un environnement politico-économique assez agité, une conjoncture économico mondiale assez prononcée, des dossiers nationaux hérédités des précédents gouvernements, restant sans solution. Tous les ingrédients sont réunis pour échouer l’expérience des PJDistes le cas échéant. Mais la conjugaison de l’ensemble des efforts en même temps des participants peut réussir le pari dans un délai raisonnable afin de gagner la confiance des populations qui ont voté pour les hisser au sommet, et conquérir les futurs sièges parlementaires et communaux en signe de témoin oculaire de la gestion de ce groupe. Enfin je pense que l’entente des deux parties est mise à prix, la ministrabilité, ne doit pas faire de l’attribution des postes un obstacle, les deux parties peuvent perdre comme il peuvent gagner si la présence de la bonne gouvernance est quasi présente dans les esprits additionné à l’intérêt du pays qui regroupe l’ensemble. Par obligation et engagement ils doivent s’entendre pour sauvegarder le pays d’une crise politicoeconomicofinancière. OUI il n’y a de place à l’erreur ou au refus, c’est le sort du pays qui est en jeu, par devoir de citoyen il faut le sauver.

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