dimanche 1 mai 2011

RABAT Mawazine……… ? (الرباط موازين.......؟)

La suspension de l’édition du festival Maouazine pour spécialement cette année fait l’unanimité des marocains. Cet appel était présent dans tous les meetings tenus ces dernières années. Le cout de la célébration de ce festival donne le vertige pour l’ensemble des intervenants dans les médias ou sur les antennes de certaines stations radiophoniques, et télévisions. Six milliards quatre cent millions de de centimes, est le prix à payer aux étrangers invités à cette manifestations musicales qu’organise la ville de rabat sous l’égide « Maroc des cultures ». A ce montant uniquement pour une seule année ont peut acquérir 457 appartements économiques au prix de 140.000.000 de centimes. L’enjeu est de taille, et les responsables de cette manifestation doivent revoir leurs cartes avant l’organisation musicale sur les esplanades de la capitale du royaume. La trésorerie du pays a besoin de cet argent pour faire face à ses dépenses qui se multiplient d’avantage. Les chanteurs et danseurs étrangers perçoivent la part du lion, les nationaux les miettes, s’ils ont la chance de faire partir de la liste des invités privilégiés. La capitale n’a pas le droit d’organiser une telle, malgré les drames de terrorismes que nous vivons : le saccage des biens publics et privés à la ville d’elirfane à rabat par les étudiants d’origine sahraoui. L’explosion du café »argana » à Marrakech dont les blessures sont toujours ouvertes,(16 morts,26 blessés). Avec cette somme phénoménale pour une duré de quatre ans en plus de la suppression d’autres festivals, le chemin du développement du pays devient plus accessible. Personne ne peut ni chanter, ni danser s’il a faim. Je crois qu’il temps de réfléchir au devenir du pays, et non à ce lui de la musique. Les défenseurs favorables à l’organisation trouvent une raison atonique et maigre pour répondre que les opposants ne représentants qu’eux même, en réplique eux ne représentent qu’une poignée de gens bénéficiant de certains avantages qui découlent de cette fête. Mais unanimement les sociétés civiles, les partis politiques, les syndicats sectoriels, et des penseurs, des chercheurs, des économistes ne sont pas de l’avis des organisateurs. Maouazine ne doit pas faire partir de notre culture. Solennellement, elle est plus distinguée pour la fêter de la façon. Après le discours historique du 9/mars/2011 de sa majesté le Roi Mohamed VI, par lequel il a annoncé la révision de la constitution qui sera basé sur le principe de la séparation des pouvoirs, (pouvoir exécutif, pouvoir législatif, pouvoir juridictionnel) et le contrôle de la cours des comptes afin d’éviter l’impunité des gens inculpés dans les fraudes, la corruption ce fléau qui handicape le développement du pays. Dans quelques mois il y’aura la mise à l’approbation des marocains de la nouvelle constitution. Tout le peuple marocain est sur la voie d’engagement pour institutionnaliser le pays. Le chant, la danse et, la musique dans l’actuelle des priorités sont relégués au dernier rang. Sa suppression, son interdiction, son annulation, n’ont aucune valeur ajoutée à notre société. Je cite certaines remarques des gens qui relèvent par leurs témoignages que le prix pays aux stars et vedettes participantes est très exagéré, ils observent aussi que plusieurs d’entre eux ne sont pas connus même dans leurs pays d’origine, mais chez-nous ils deviennent des stars incontestables. A l’unanimité, à la majorité absolue, les marocains ne sont pas de l’avis des organisateurs de Maouazine. S’abstenir, est le meilleur moyen pour marquer sa citoyenneté, la conjoncture économique du pays ne permet pas cette organisation. Les responsables doivent prendre en considérération l’avis du public marocain qui a démontré son mécontentement quant à ce programme musical que les organisateurs persistent dans leurs choix. Indépendamment de sa date qui coïncide chaque année avec les examens des étudiants. Reporter ou supprimer Maouazine n’a aucun impacte sur la vie des marocains, et cas est pareil pour d’autres manifestations, quelque soit l’origine des sponsorings. Aimer le Maroc c’est stopper ces fléaux qui sont plus de quatre vingt manifestations toutes confondues chaque année.

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