dimanche 6 novembre 2011

Aimer son pays c'est aller voter

Devant les compagnes préliminaires qui précèdent le coup d'envoi officiellement marquant l'ouverture des-dites compagnes électorales, ils nous surprennent de l'ampleur des programmes que les orateurs, signent par leurs interventions devant leurs militants en annonçant des programmes qui seraient à la base objectivement défendable par ces gens. Des chiffres de recrutement faramineux, pour l’absorption du chômage, pour la résolution du déficit des programmes inachevés, le lancement des objectifs futuristes pour l'amélioration de la vie socio-économique des citoyens, en promettant des jours meilleurs si les membres du parti en question sont élus. La question légitime qui se produit naturellement, est comment ces programmes n'ont jamais vu le jours depuis 1963 à nos jours? Pourquoi ces leaders ne se sont réveillés que sur la compagne électorale cette année? Est ce vrai nos politiciens viennent de se réveiller de leur hibernation hivernale qui a durée plusieurs décennies? Miraculeusement, l'esprit des candidats des partis leaders G8 en face du G4 s'est épanouit et a procréer des solutions à tous les problèmes de notre pays par un coup de ballet magique du futur staff qui se veut nouveau leader sans contestation pour la nation marocaine aux beaux rivages. Ils promettent la création de 200.000 emplois chaque année. Donc en espace de quelques années nous n'aurons plus de chômeurs chez-nous et en pourra offrir des emplois à nos africains. Ces actions nous incitent à rester vigilent quant au résorption du chômage par de pareilles programmes qui sont en majorité destinés à la consommation télévisuelle. Devant leurs promesses applaudis lors des meetings on peut pas rester optimiste, si on observe en contre partie ce qui se passe en Europe(la Grèce- l’Italie) sont deux exemples témoins que la communauté des 17 cherchent à sauver la zone de l'Euro d'une catastrophe financière mondiale sans équivalent.
On remarque malgré les chiffres que le HCP (haut commissariat au plan) nous fait savoir sur le développement des secteurs productifs, sur l'avancement de la question sociale pour éviter un éventuel choc social des populations en chômage, sur le contrôle des prix près des mandataires dans les halls des marchés intérieurs, sur la veille du gouvernement, et sa vigilance afin d'intervenir en temps opportun le cas échéant. Ce ci n’exclue pas que le citoyen marocain ne remarque point le changement des prix des produits locaux ou importés que les responsables ne cessent de chanter devant les TV et Radio. Notre quotidien est l'observateur sans contestation vis à vis des prix qui flambent le long de l'année, et tout ce que les responsables apportent comme justificatif découlant de la crise financière mondiale, que personne n'est près à digérer, ou accepter sans poser des questions sur l'endettement de notre pays qui s'élève à 56%du PIB . Les rentes de notre pays se basent sur une assiette d'impôts multiple, sur les services, sur l'assemblage des véhicules, sur l'exportation des produits agraires qui se heurtent elles aussi au lobby espagnole qui entrave la circulation des marchandises marocaines en transite, elles sont exposées au vandalisme en signe de vengeance. Malgré les chiffres que le gouvernement ne cesse de faire leurs éloges, le marocain ne sent pas cette amélioration que certains médias pros rééditent à chaque occasion. Les prix des produits alimentaires, d'équipement domestique, d'habillement, des frais de scolarisation, les hôpitaux mal gérés, etc. Aucun allègement n'est ressenti par le citoyen, il doit faire face quotidiennement à la flambé et augmentation des prix. Notre pays est un pays agricole par définition, hormis le phosphate, il n'est pas producteur ni de pétrole ni de gaz. La perdition scolaire est quasiment présente, un tau de chômage loin d'être éradiquer en coup de baguette, des jeunes diplômés universitaires en mouvement de protestation le long de l'année, comment allons-nous croire ces spéculations dirigées les uns contre les autres. Cette situation socio-économique demeure depuis des décennies sans qu'un gouvernement n'est trouvé de solution. Comment croire en ces gens leurs plaidoirie? Avoir confiance dans les partis politiques suscitent énormément d’effort, et personne n'est convaincu de leur propagande électorale. Le Maroc avec son arsenal juridique, rare que d'autre en possède, a besoin de gens fidèles au sacrifice, responsables des actes et engagements pour sauver le pays du carreau de l'échiquier régional. Enfin en concluant le présent commentaire, il m'appartient de noter quelques observations vitales :
s'inscrire sur les listes électorales, et garantir son droit au vote légalement Jouir de son droit à part entière en tant qu'électeur. Voter, choisir la personne susceptible de défendre les intérêts communaux et nationaux. Voter pour des candidats dévoués à l’intérêt public. Une analyse des programmes électoraux des candidats s'impose pour faire un choix convenable. Un candidat ou candidate sans conscience ne pourra pas faire un choix méritant, il faut joindre l'utile à l'agréable pour mener cette opération à bon escient en lui imposant un engagement solennelle devant les assises, et meetings qu'il chapeautait. Les liens familiaux, les connaissances, l'achat des voix, la camaraderie, le voisinage, la flatterie, tous ces adjectifs ne rentrent pas en ligne de compte pour faire un choix qui hypothéquera l'avenir du pays . Pour donner une valeur à son bulletin de vote, il est primordialement et impérativement de voter l'objectif socio-économique du parti, abstraction faite des personnes qui en font candidature. Aimer son pays c'est aller voter, c'est l'occasion pour dire ( oui, non , ou s'abstenir), c'est la participation qui doit l'emporte sur l'abstention qui s'avère négatif.

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