vendredi 4 novembre 2011

Gérer est un art.

Un conseil qui communal a l'obligation constitutionnelle de gérer une si grande ville, telle que Casablanca, voir un poumon économique par excellence du pays se voit paralyser, est acte anticonstitutionnel et que le ministère de tutelle doit prendre les mesures qui s'imposent pour décongestionner cet état qui persiste depuis le mois de février 2011. Gérer un domaine public d'une importance tel que Casablanca est un devoir obligataire et non honorifique. Casablanca aux multiples problèmes, ne doit attendre ou s'attarde sur un mal entendu entre les conseillers communaux pour des raisons purement personnelles et partisanes de leurs partis, c'est l’intérêt public qui doit l'emporter sur les divergences inter partisanes. Épingler le sort de plus de 7.5 millions de casablancais sans compter les visiteurs est un acte contre le développement de la métropole. Une ville dynamique dotée d' un conseil communal dont les membres insouciants de son avenir La ville est souffrante. Il serait inconcevable que tous les projets vitaux et structuraux restent en stand-by pour une ou plusieurs raisons dû au climat tendu entre les conseillers. En plus gérer est un art qui n'est pas donné à tout le monde. Au de là des conflits entre les membres élus, les inter communautaires ne doivent pas attendre une décennie pour se réunir. Un compromis doit trouver son chemin pour résoudre cette façon incompréhensible de ces gens. Les projets de cette ville se chiffrent par des milliards de dirham, et personne ne possédant le droit de faire obstruction illégale pour entraver les chantiers en vigueur. Les communes sont gérées par des lois constitutionnelles, des arrêtés communaux dont leurs respects est une obligation vis à vis du citoyen élu, qui se met au service de sa commune. Les partis comme on le sait n'ont pas manifesté pour remédier à cet état de chose qui dure depuis février 2011. Le ministère de tutelle doit intervenir avant la fin de l'exercice de l'année 2011, pour remettre les pendules de la place des nations unies à l'heure de la responsabilité, la cause empêchant la réunion du conseil doit être porter à la connaissance des autorités compétentes pour y en trouver le compromis qui s'impose. La situation ne doit pas rester au point mort, car ce ci est nuisible à la bonne marche de la collectivité. Ce ci nous explique clairement le genre d'élus que nous fabriquons par les offrandes des voix de nos votes. En partie la population votante est responsable. L' acte de citoyenneté que ces conseillers doivent accomplir dans des conditions profitant à l’intérêt communautaire. Geler les activités de toute une si grande ville est un crime contre le développement de la ville. Casablanca la fenêtre marocaine sur l’Europe, sur l’Asie, et sur les Amériques mérite un conseil plus communal responsable et dynamique que l'actuel qui est chapeauté par des irresponsables. Donc, il va de l’intérêt de tous que les sociétés civiles casablancaises entrent en ligne pour dégeler la situation qui prévaut actuellement. La justice tranchera en tenant compte de l’intérêt général des citoyens. J’espère que le dépôt de la plainte en question ne tardera pas à se manifester, pour sauver les projets en souffrance, surtout avec le grand projet de transport urbain qui est le tramway casablancais, et enfin l'adoption et la certification de l'exercice de l'année encours. Les partisans de toutes tendances politiques confondues doivent obligatoirement conjuguer leurs efforts pour l’intérêt des communes dont ils relèvent sommairement. J’espère que ce conflit ne se répercute sur les projets communaux ultérieurement, et que l'absence du sentiment national ne trouvera pas de preneur. Aimer ce pays s'est sacrifier son temps pour traduire sur le terrain les promesses avancées lors des compagnes électorales, sans ambiguïté.

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