vendredi 18 novembre 2011

Une maman à vingt ans

Juridiquement, et humainement on peut avoir deux mamans, habituellement,une mère biologique et autre adoptive, mais le hasard peut en décide autrement, on peut aussi avoir une en sus une troisième le cas échéant à un âge avancé. Le tissage de bonnes relations entre deux êtres humains résulte de la chaleur et le bien être humain que témoignent certaines relations. De cette relation peut en découle une bonne appréciation mutuellement partagé. Débarquer dans une aussi grande ville que la mienne ou j'avais vu le jour demeure un énigme à résoudre, et un problème crucial constaté sans regret. Pousser par le besoin à vivre dans une ville incognito pour moi relève un défi de taille. Dans un environnement qui n'est pas le mien me posait un tas de question quant à mon adaptation à la nouvelle vie qui s'ouvrait pour m'y accoutumer. Les rencontres se font à la légère sans profonde connaissance, et souvent le travail joue le facteur commun entre les anciens et les nouveaux arrivants. Jeune homme d'âge que j'étais, débutant dans un secteur publiquement connu par ces relations mufti-caractères jouant des bonnes relations entre les individus, et conduite par l'instinct humain. Ayant débuté dans un service dont je ne connaissais personne, en plus venant d'une ville marquée par son éloignement, à l'orientale se trouvant à plus de cinq cent kilomètres. Travailler dans la capitale n'était donné à tout le monde, c'était mon rêve. Héritier d'un ensemble d'habitudes, de raisonnement, de vision des choses, tout ce là est caractérisé par une mentalité à l'orientale presque bédouine. En plus mon langage utilisé n'est pas le même que celui de la capitale qui est plus modéré,et donc il faut se conformer à la nouvelle vie pour y réussir son challenge. IL faut obligatoirement pour garder de bonnes relations épouser le langage parlant, le maîtriser, en suite les tisser sur des bases nouvellement découvertes. IL faut aimer son travail et son environnement avec son climat, témoigner un certain respect aux collègues. Par un beau matin d'été, au rayons du soleil à la rbati luisants et claires illumine le ciel de ce huit août mille neuf cent soixante treize qui restera graver dans ma mémoire et dont je souviendrai toute ma vie. Après avoir passé en revu, et être présenté aux nouveaux collègues par une responsable. Le chef du centre me confiait la responsabilité d'une section en tant que responsable. Le climat était favorable pour moi, ce que j'avais senti après quelques semaines de mon exercice. Malgré mon langage en arabe dialectal qui n'était pas compris par mes collègues, j'optais alors pour l'utilisation de ma deuxième langue, afin de dissiper le nuage de la mal incompréhension. Au fil des semaines je me voyais ma relation s'éternisait avec eux. Un personnel facile à vivre, professionnellement compétent, humainement remarquable, ce ci favorisait un climat de confiance. Après s'être intégrer dans la nouvelle société avec prudence, afin d'éviter toutes éventuelles surprises, au risque de me coûterait peut-être ma fonction, pour moi cette sanction était à éviter à tout prix. Le destin, ma chance ont mit sur mon chemin un nombre important d'amis, que nous demeurerions par la suite des inséparables. La plus part d'eux font partie aujourd'hui de ma vie de mes annales personnelles et que leurs amitiés restera à jamais graver comme une couronne d'amour que je témoignerai pour ces gens qui m'ont accepté comme j'y étais. Je distingue parmi mes amis une grande dame au grand et généreux cœur, une dame de couleur métis, brune, de taille moyenne, ronde de visage, aux cheveux noirs ondulés, avant de se voiler ultérieurement, habillée en européenne, à la marocaine aussi souvent que possible. Cette dame s'appelait Jamila , elle porte bien son prénom dans tous les sens. Cette dame malgré sa responsabilité administrative, elle avait toujours un sourire inséparable de la lueur de son visage rayonnant aux lunettes foncées. Jamila était une dame fonctionnaire audacieuse, illustre, elle incarne une valeur particulière rare de nos jours. Elle possédait tous les ingrédients y compris une très élégante façon de convaincre , une façon de disculper les problèmes entre collègues, elle était toujours sollicitée pour arbitrer pour dissiper les nuages entre copines, elle avait une capacité personnelle propre à elle pour toute dislocation de malentendu. Cette dame mariée avec des enfants dont elle avait la charge de leurs éducations. Elle était aussi l'agent payeur du service, qu'elle responsabilité!!!!Elle avait un courage particulier qui fait défaut chez plusieurs d'entre nous. Professionnellement, elle était ultra compétente, parmi les meilleurs responsables. Je lui témoigne ma reconnaissance de ma voir former sur place, je lui témoigne aussi son abnégation, son dévouement à son travail, sa façon de percevoir la responsabilité son sens de la citoyenneté responsable, son sens du devoir envers tous. Cette petite dame jouissait d'un respect incomparable et inédit par ses collègues. La parole de cette autodidacte reste l'une des plus logiques et entendue qu'elle soit, que je respecterai jusqu'à aujourd'hui, malgré son âge elle est aussi jeune de cœur comme autrefois pour moi. Avec un grand respect je dédie cette page hors du chapitre de la flatterie, en hommage humble et respect à celle qui est /était maman que je découvre jadis jeune à l'âge de vingt ans. Une maman intentionnée telle que Jamila tout le monde ont veut avoir potentiellement une. Les années, les mois et les jours passent très vite, ils se faufilaient entre les agendas pour constituer un passé composé de rêves peut-être irréalisables et de d'espoir pour l'avenir et un bien être tant souhaité par tous. Après trente deux ans de service le hasard et le destin ont voulu mettre sur mon chemin cette dame avant sa mise en retraite. Si je devais être heureux c’était de la revoir à nouveau avec moi. Administrativement c'était ma secrétaire, mais elle valait plus en terme de compte pour moi, c’était ma mère en quelque sorte sans ambiguïté, j'avais cette ultime conviction. J'aimai cette dame comme étant ma propre maman biologique pour une raison unique que cette dame avait de l'amour à offrir aux gens comme moi. Ses conseils à mon égard en même en tant que responsable sont toujours les bienvenues, mon cœur est ouvert même pour recevoir ses critiques qui étaient de nature rare. Je reconnais pour elle une qualité assez rare qui est la patience qui l'animait sans cesse. Cette dame possédait une mémoire incomparable malgré son niveau d'instruction moyen, elle captait et assimilait d'une façon remarquable. Ah si j'ose dire un mot de plus pour sa mémoire je dirai maman Jamila. En deux mille deux Jamila est mise en retraite, son nom figurerait sur la feuille de présence six mois après son départ. J'avais donné des instructions à sa remplaçante que son nom ne soit enlevé de cette feuille qu'une fois je serai en congé, par respect, par considération, et par reconnaissance à la petite dame perle de diamant noir, rare à en avoir même avec une grosse fortune. Une maman que je découvre à l'âge de vingt ans et que je chérisse de mon vivant. Du font de mon cœur je vous souhaite madame maman une longue vie pour en bénéficier d'une part de votre amour. J e vous souhaite aussi que l'avenir vous comblerait par le plaisir de voir vos enfants et petits enfants s'épanouirent sous vos yeux, pour lesquels j'implore le tout puissant qu'il vous aiderait à les garder en bon santé. Merci maman de me lire émotionnelle ment. Avec toute ma gratitude. Votre adoptive sans animer une jalousie potentielle effrayante le cas échéant avec vos enfants biologiques.
يقول المثل رب اخ لم تلده لك امك وام لم تلدها لك جدتك
لله درك يا امي ياسيدتي ابنك محمد

1 commentaire:

  1. Merci pour l'estime que tu portes envers moi, je te souhaite une longue vie pleine de réussite pour toi et ta petite famille,de la part de ta maman.

    Cordialement, Jamila

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