vendredi 19 novembre 2010

LA CLASSE MOYENNE.......

Nous assistons aujourd'hui plus que jamais à l'absence de la définition de la classe moyenne chez nous et ce malgré le rapport de (HCP) ,en divergence avec d'autres institutions spécialisées dans le domaine .Donc il y a lieu de spécifier la catégorie en question tout en indiquant plus ou moins avec une précision qui va dans le sens de comprendre avec exactitude le revenu mensuel qui permet de faire toutes les lumières sur cette ensemble de personnes et familles ,ainsi que leurs dépenses ,quant aux réglements des frais de la scolarisation de leurs enfants,aux paiements des montants des loyers volants ,aux risque de la perdition de l'emploi etc....
Tout compte fait ,il y a lieu de rappeler que 2500 dirham par mois comme revenus ne couvre en rien les besoins nécessaires de la famille ,à partir de 5000 dirham on peut dire encore que les deux bouts du mois sont difficiles à les joindre .
Selon le (HCP) que 53% de la population marocaine constitue la classe moyenne qui se veut la plus large ,voir encore que les indicateurs sont réunis pour se prononcer de la manière ,cette catégorie est négligée par les politiques urbanistiques des villes ,des municipalités,et des wilaya qui sont par principe les pivots de l'aménagement des agglomérations destinées au développement de la cité moderne. L'opacité des plans d'occupation des sols des domaines publics constitue un désastre politique sans issue à cause des interventions qui ne cessent d'enregistrer des déboires au détriment du citoyen ,l'élément essentiel de la société ,ce ci conduit inévitablement à un entretien à haut niveau de corruption ,cette façon d'agir contre la règle universelle qui prévoit un bon niveau de mutualisation des services publics fesant defaut ici .
Le désastre qui prévaut actuellement ,et que maintenant les villes s'appliquent à détruire ce que les politiques sociales ont construit pendant les trente années écoulées à savoir :
l'espace des ascenseurs qui n'a pas changé depuis la nuit des temps
les transports publics ,un désastre urbain ,engendrant toutes mauvaises politiques de gestion et un malaise quotidient des utilisateurs
l'absence dans les plans dites modernes des espaces verts ,qui sont en générale le poumon des quartiers
les écoles ,aucun programme pour améliorer le devenir des établissements scolaires pour répondre aux besoins qui devient accru à chaque levé de soleil
les boutiques ou commerces sont éparpillés et poussent comme des champignons indésirables ,mais utile pour la gestion du quotidien des citoyens
enfin l'absence sauf exception des salles publiques des sports ,des fêtes, ou des rencontres
L'opacité dans les réalisations des plans d'aménagement doit être dissipée pour laisser place au développement durable pour les futurs générations qui ont droit de cité.

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