dimanche 11 septembre 2011

Le MAROC et L’ALGERIE : Les deux amis- frères

Peut-on dire que la distance kilométrique séparant rabat d’Alger ne facilitant pas l’unification de la communication politique ? Alors qu’en réalité cette distance devient un néant si on se remet du coté des frontières qui ne sont séparées uniquement que par un ruisselet ou un filet d’eau ou une par marque que portent certains pierres rappelant aux gens la limite des deux cotés. Pour observer concrètement la valeur des sentiments partagés entre le peuple marocain et algérien, il faut aller à Oujda, ville limitrophe de la frontière algéro-marocaine, et y vivre quelque jours pour constater que la différence entre les deux peuples amis -frères est quasi inexistant. On trouve sur le long des frontières, des relations hors du commun. Des échanges d'ordres commerciaux, et sociaux: c'est à dire des échanges de marchandises des deux cotés dans les deux sens n'ont jamais cessé malgré la fermeture des frontières formellement des deux cotés. Quant aux relations sociales ce produit précieux n'a jamais été l'objet d'aucune obstruction des deux côtés des peuples algérien et marocain. On peut dire sans hésiter que la vie des gens de cette zone y vivent dans une harmonie incomparable, du faite qu'il y a des beaux frères , des belles sœurs, des cousins , des cousines des oncles paternels et maternels des grands parents, des grand- mères des deux rives, et encore des mariés (ées) sans obstruction de quiconque. Officiellement les frontières sont fermées mais officieusement rien n'empêche que les relations entre des deux rives se développaient d’avantage et demeuraient en bon terme.

Les hommes d'affaires, les entrepreneurs, les directeurs de sociétés de services ont compris que la part du gâteau ne doit pas aller aux étrangers, alors qu'il revient de droit aux riverains. Cette prise de conscience des commerciaux dépassent largement celle des politiques qui restent rigides sur le point de l'interdiction de l'ouverture des frontières. En attendant de trouver une futur solution pour apaiser l'atmosphère qui y régnait, de convaincre les deux pays de privilégier la destination de l'ouverture sur l'avenir, le chemin n'est plus accessible pour le moment. Donc automatiquement le commercial l'emporte sur le politique. Les relations de bon voisinage entre les limitrophes était toujours sujet de compréhension et de respect entre les parties. L’intérêt à accorder au bénéfice des échanges commerciaux résultant des opérations que les hommes d'affaires veulent bien tirer de cette situation demeurant critique est de surmonter les obstacles que le politique met devant un désire de vouloir aller de l'avant. Je pense que le temps des incompréhensions politiques entre les pays est révolu. Le monde cherche à tirer bénéfice des situations qui prévaut dans plusieurs régions ou le torchon brule entre les politiques. La base du développement des pays s'accoude sur le volet économique plus que politique. L'économie est le modérateur de tout épanouissement d'un pays. Nous assistons actuellement au développement de la prise de conscience dans les rangs des entrepreneurs qui veulent en bénéficier du gâteau des projets dans tous les domaines.

Le politique doit suivre le commercial qui cherche ses intérêts, alors que les pays tentent à se regrouper politiquement et économiquement pour aller de l'avant dans l’intérêt du développement de leurs régions, afin de garantir le bien être du citoyen avec une flexibilité exemplaire. Nous sommes des amis -frères de sans, de langue, de religion, de géographie, et d’histoire. Il n'y a pas de raison de manquer au rendez-vous du développement de nos nations.

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