samedi 10 septembre 2011

Les parents victimes !

Les chefs de familles sont exposés aux multiples frais et dépenses, durant toute une année entière .Le recollement des deux bouts du mois s’avère difficile voir impossible pour les ménages dites moyens c'est-à-dire dont le revenu mensuel est entre (4000 et 5000 dh). Sachant bien que les dépenses se divisent entre le loyer, les traites des crédits, les factures de l’eau-électricité, du téléphone, les frais de la scolarisation des enfants, le panier, et j’en passe. Toutes les dépenses se conjuguent à appauvrir les gens. En plus la conjoncture économique ne laisse personne indifférent. La succession indésirable des fêtes l'une après l'autre. En commençant par les grandes vacances et leurs dépenses inestimables, puis le mois sacré du ramadan et ses charges supplémentaires surtout en matière de consommation, suivi vient de la fête de l’Aid el Fitr, le tout est couronné par la fameuse rentrée scolaire. Les dépenses des foyers dans des circonstances pareilles ne répondent plus aux bourses des salaires moyens et même ceux qui gagnent davantage. S’ajoutent à cela, les publicités encourageant la consommation des crédits. Dans cette tourmente, l’inévitable se produit en se pliant aux exigences liées à la fête ou à la rentrée scolaire. Avec les salaires qui sont les nôtres, que ce soit dans le public ou le privé, la charge de la rentrée scolaire devient un cauchemar pour les parents. Elle est lourde à l'image des cartables que transportent les écoliers sur leurs dos, courbé sous le poids des manuels et cahiers. Le transport est une autre paire de manche. Sans oublier les grèves qui se déclenchent en série de trois jours ou plus et qui pimentent la vie familiale. Enfin, il serait souhaitable que les futurs gouvernements voient objectivement le secteur en question, et trouvent des solutions pour améliorer la vie scolaire en la rendant plus commode, plus civilisée, en augmentant les salaires, et en subventionnant la scolarisation des enfants. Je termine en implorant le bon Dieu d'assister les pauvres parents qui sont les victimes des dépenses inopinées, et la charge en terme de finance devient de plus en plus insupportable. Que les enfants soient scolarisés dans des conditions les plus favorables que mérite une bonne préparation des générations futurs.

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