dimanche 11 septembre 2011

Les retraités ……………………………S O S

Peut-être le retraité marocain devient de plus en plus signe de détresse, et synonyme des malheurs. Cet homme ou cette femme se sont des gens qui ont travaillé toute leur vie à la disposition du service public ou privé. Le facteur commun entre les différentes catégories sectoriels en retraite c’est qu’ils sont actuellement en marge de la société, qui en principe doit leurs garder un minimum de respect, de considération et de dignité. Cette population n’attire guère l’attention des autorités responsables chargée de gérer le destin de ce pays. Aucune reconnaissance n’est dévolue à ces personnes qui deviennent des incognitos dans leurs administrations qu’ils ont bâties. La reconnaissance de cette contribution n’est plus à la hauteur de leurs sacrifices. Les retraités marocains sont écartés de tout avantage offert aux fonctionnaires. Le retraité marocain ne bénéficie pas des augmentations accordées aux gens en activité. Les prédécesseurs n’ont aucun droit a en bénéficie des avantages similaires. Ce genre d’agissement met inévitablement la population des retraités en marge de la société marocaine. Les retraités ne pensaient jamais qu’un jour ils le regretteront, et c’est le cas qui prévaut (des vies gaspillées sa vie pour rien ditils). Cette amertume que sentent les retraités aujourd’hui à la suite de ce dé favoritisme exercé par l’administration marocaine à l’égard de cette population en les privant de l’augmentation des salaires. Le choc ressenti dans ce milieu est d’une ampleur incomparable. Ils sentent une vraie ségrégation entre les générations. Le retraité ne bénéficie d’aucun avantage sociale ou autre : il paye son IGR au même titre qu’un actif, il continu à cotiser dans le secteur mutualiste et AMO comme dans le passé sans changement, dans les transports publics aucun avantage si on exclu les 25% DE L ONCF faut il encore payé chèrement carte d’abonnement !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

On compte parmi les retraités une grande majorité qui devient la proie par leur fragilité, des patients fidèles des cabinets médicaux des spécialistes allant du cardiaque aux insuffisances rénales en passant par la cécité, la surdité et le diabète. Cette société est de santé fragile. Le retraité se voit son traitement mensuel se résume en pension c’est-à-dire la suppression des avantages en prime et autre de ses émoluments. En troisième âge, il a besoin de loisirs, de vivre dignement, de subvenir à ses obligations quotidiennes. La quasi-totalité de cette catégorie sauf exception faite mène une vie difficile, peut-être soutenu par des membres familiaux. Alors devant cette situation alarmante comment peut-on dire avec fierté que je suis un retraité de la fonction publique? Les associations des retraités ne s’occupent pas du devenir de cet individu, dans les meilleurs des cas elles organisent des visites religieuses comme el OMRA ou des voyages à l’étranger sachant que ces activités ne sont pas gratuites, donc ils n’en bénéficient qu’une catégorie minuscule très réduite. Une disparité éclatante entre les actifs et leurs prédécesseurs. Arriver à un âge dite de sénior il est très difficile à supporter la négligence des pouvoirs publics, les syndicats sont quasiment absents de la scène.

Crié S O S est un geste peu conventionnel, mais il reste un droit d’expression qu’on lui accorde. Sans la conjugaison des tous les efforts des associations, amicales et l’adhésion massive des retraités pour défendre les intérêts communs des retraités, de leurs ayants droits, le risque de se démarquer de ses intérêts devient imminent si la négligence y demeure persiste. Chaque retraité a le droit de vivre paisiblement, dignement. Vivre son troisième âge doit-être un plaisir et non un cauchemar poursuivant le retraité au quotidien.

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