lundi 12 septembre 2011

Un chez-soi peu commode

Lorsqu'on aime son pays on le construit juste et comme il faut .Telle est la devise nationale du bon citoyen qui sent la responsabilité vis-à-vis de ses concitoyens. Les prix de l'immobilier dans notre pays ne tiennent leurs valeurs réelles d'aucun document officie, ni réalité nationale. Les prix de vente des appartements ou des lots de terrain n'obéissent à aucun texte officiel régissant les relations des transactions entre les acquéreurs et les vendeurs résultat : au bout d'un temps record le petit entrepreneur débutant devient par miracle, un grossiste de premier ordre. Ceci n’exclue pas son droit de tirer des bénéfices de ses transactions immobilières, mais réglementaires et non au détriment du citoyen qui se plie en quatre pour économiser et s’endette pour avoir un chez soi. Les prix flambent dans tous les sens allant du social au grand standing en passant par le commercial, le tout est couronné par Monsieur le Noir qui rend la vie du pauvre acquéreur nettement noir comme une nuit hivernale. ( le noir dans le jargon des vendeurs est une somme soumise sous la table au profit du vendeur sans être déclarée au fisc). Cette pratique est courante même dans des sociétés de renommée nationale. L'absence d'un contrôle lors de l'enregistrement nourrit une telle pratique sous les yeux des autorités publiques. L’acquéreur n'a d’autre choix que de se soumettre à la cupidité du vendeur qui ne voit que son intérêt personnel. Le citoyen est ainsi sans défense devant la cupidité de l'entrepreneur. D'autre part après l’acquisition du bien et au bout d'un temps bien limité, des anomalies font leurs apparitions dans l'appartement qui devient un véritable cauchemar pour le pauvre acheteur. Ce qui engendrera inévitablement des frais supplémentaires, qui viennent d’alourdir la charge de la nouvelle demeure.

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