mercredi 15 juin 2011

La retraite, et le retraité au Maroc

Ce mot fait peur à plus d’un. C’est la situation terminus après un long périple au service de l’administration. Le cout d’envoi de la retraite est lancé par principe le jour du recrutement du fonctionnaire, (le jour d’entrée marque par opposition le jour de cessation de ses activités). Entre les deux extrémités, une période peu négligeable se coule doucement à l’abri et sous les yeux de l’individu lui même. Cette période est estimée à une moyenne de plus de trente ans d’exercice. Le long parcours est couronné par la prononciation de la mise en retraite du fonctionnaire par respect aux textes législatifs régissant cette partie de la fonction publique et le droit du travail. En général le travail des seniors devient une mode de vie au vingt nième siècle. Mais arrivé à un âge de six décennies, et plus, je pense que travail devient une question de choix et, non une obligation sauf dans certains cas que le lecteur ne lui échappe pas. Les besoins de la vie moderne se multiplient d’avantage, sans oublier l’exposition du retraité aux différentes maladies liées à la vieillesse. Le retraité est un ex-fonctionnaire ou ex-employé dans le secteur public ou privé, homme ou femme. Le retraité perçoit une pension et non un salaire. Sur le plan moral il ne doit pas ressentir le malaise une fois sa mise en retraite est prononcée. La question devrait se poser le jour de son recrutement pour en faire face à une situation qu’il verra à la fin de sa carrière. Aucun salarié ne peut-être mis en retraite qu’à l’âge réglementaire, soixante ans avant sa modification à 62 ans actuellement. Mais dans des cas particuliers, cette opération devienne une obligation. Parmi les gens qui sont mis en retraite on distingue quelques exemples : a)- les gens qui n’ont pas besoin de travailler pour alimenter ou compléter leur pension. b)- les gens qui ont besoin de travailler au-delà de 60 ans par besoin insistant pour venir en l’aide à leur famille. c)- une troisième catégorie de retraité supervise leur propre projet. d)- une autre partie qui n’a réussi ni dans la fonction ni dans sa vie privé, et se trouve en fin devant des problèmes de santé et s’expose malgré eux à la déchirure du lien familiale, ce ci s’explique par le rejet de ces gens dans la rue, et peuvent devenir des sdf. Les années d’activités du salarié est en principe une préparation aux vieux jours qu’il faut préparer à long terme sur une durée d’environ quarante ans. Le retraité est quelqu’un qui a expiré sa jeunesse dévoué au service de la nation. Il se heurte à des obstacles qu’il ignorait, et devient alors la cible de tous les malheurs qui empoisonne sa vie. Le retraité goute l’amertume conjugué à l’impératif par ses problèmes financiers accablants son existence. Il est la proie par excellence des maladies chroniques et incurables. D’autre part le retraité malgré sa perception d’une pension, il est traité avec égalité sur le plan des prélèvements de l’impôt général du revenu (igr), et le remboursement des dossiers de maladie sont traités au même titre qu’ salarié en activité. Aucun avantage au profit du retraité. Malgré ses années écoulaient au service public, il reste traitable à égalité avec les gens en activité. Ce ci est inégal vis-à-vis du devoir de l’état envers cet homme ou femme qui sont sur le seuil de la pauvreté sans merci. Se voir ses années de jeunesse gaspillaient sous ses yeux, sans que personne ne vienne à son secours. Ses étapes qui sont brulées ne peuvent être récompensé que par :1)- la suppression de l’ impôt (igr). 2)- jouir d’un traitement particulier dans les centres médicinaux et hospitaliers. 3)- prise en charge en totalité de ses frais médicaux. 4)- le faire bénéficier de certain avantage dans les transports en commun public (oncf- ctm ram). À titre d’exemple l’oncf perçoit des frais de dossier incroyable et ne facilite guère l’accès au tarif réduit de 25% qui reste à vrai dire au dessus des moyens du pensionnaire en question. Dans notre pays le retraité n’est le grand gagnant, il est le grand perdant, du faite que justice ne lui est pas rendue après tous ses années au service de l’administration ingrate vis à vis de son nouveau statut. Les responsables syndicaux doivent faire du retraité un devoir humain et prendre sa défens devant les instances et institutions étatiques, pour en rendre hommage à cette catégorie qui a pris le flambeau des précédents pour le passer aux succédant.

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