Sommes-nous devenus une société de consommation ?

Avec un recule au milieu des années soixante et un focus sur les villages des villes marocaines qui ne dépassaient pas une ou deux épiceries y compris les légumiers. Le nombre les habitants sauf Casablanca se chiffrait autour de deux cent à quatre cent mille. L’exode rural était quasiment nul. Au début des années soixante dix le visage des villes marocaines commençaient à prendre une autre allure : l’apparition des collèges et lycées, l’extension des villages, la construction des routes de liaison inter villes, ce ci marquaient le début de l’exode rural vers les villes avoisinantes. Ajouter à ce phénomène l’explosion démographique, en aperçu général tous les ingrédients sont réunis pour donner une naissance à la société de consommation son acte d’existence. La création des sociétés aux multiples services allant du tissage à la fabrication en passant par la confection des fruits et légumes, une main d’œuvre devienne pressante, pour venir au besoin des chantiers qui s’ouvraient chaque jour. Le début d’une ouverture sur le monde extérieur est inévitable. Les moyens de communications se développaient à une grande échelle. Le Maroc possédant deux ouvertures sur l’Europe par la méditerranée, et sur les Amériques par l’océan atlantique ne peut rester à l’écart des civilisations occidentales, et à labrit des mouvements politico-sociaux qui y bouillonnaient ailleurs. Au fil des années, l’extension des villes marocaines, et l’ampleur de leur étendu deviennent une réalité qui a donné création aux transports urbains par bus, taxis, et tramway comme étant des moyens misent à la disposition des citoyens. Ce ci a contribué au développement de la ville des temps contemporains et modernise la vie des habitants malgré la pauvreté et l’implantation des bidonvilles en marge des ces agglomérations. Pendant ces deux dernières décennies on assiste à l’apparition d’un commerce moderne basé en Europe et occident autrefois : c’est les grandes surfaces ou les hypermarchés, supermarchés toutes les appellations sont bonnes pour indiquer le changement dans l’esprit commercial du citoyen. Un petit détour dans une grande surface vous offre gratuitement un aperçu général sur l’exploitation du commerce et sur les arrangements de présentations en plus des tentations des crédits qui deviennent à la porté même des petites bourses. L’opération des soldes pratiquait par ces surfaces laisse les visiteurs perplexes, devant des marchandises inaccessibles autrefois avec des prix allant jusqu’au rêve. L’évolution a encouragé la création des supermarchés moins importants en terme de surface et sont implantés dans les quartiers à forte densité. Les bousculades aux guichets de paiement,(en espèce,par chèque,ou par cartes de paiement) dans les rayons, devant les étalages,et les emballages qui répond positivement à leurs désires, n’en finissent pas jusqu’à la fermeture des magasins. Sur les parkings aux services gratuits les clients déchargent leurs marchandises des chariots du magasin pour les charger dans les coffres de leurs voitures. Ce mouvement est répétitif du matin au soir. S’approvisionner des supermarchés devient une culture moderne et marque un niveau de vie pour le citoyen. D’autre part les épiceries des quartiers souffrent le martyres par l’évasion des clients potentiellement étaient les siens. Oui nous sommes devenus une société de consommation par excellence. La présence des clients ou visiteurs des supermarchés, et les chiffres d’affaires de ces établissements commerciaux montrent clairement le développement de la consommation du citoyen qui devient la cible préféré de ces sociétés. Shopping est le mot clé de tous. Le citoyen s’est déchainé de son voisin épicier au profit du grand magasin. Les relations de jadis avec l’épicier du quartier ne sont plus les mêmes. La naissance de la consommation à échelle plus élevé dans la communauté marocaine se transforme en culture nationale. Sommes-nous devenus une société de consommation ? Oui par.....