Oui il est né ce mardi trois janvier2012après 35 jours de
tractations de va et viens de suppositions un amalgame qui a permis à tous les
gens de diagnostiquer à leurs façons des gouvernements et pseudo personnalités qu’on na pas vu sur la liste des ministres accrédités et désignés par le Roi. Ce
qui choc les gens comme votre
commentateur c’est la réplique de certains hommes politisés ou qui prétendent l’être
qui ont épousé la politique avec des préjugés non consommables. Qualifié le
gouvernement qui n’a pas encore présenté son programme ou feuille de route de sa politique qu’il
compte adopter d’échec c’est trop dire de la part de responsables de partis. Le
jeu politique que doit jouer l’opposition est dès à présent un rôle de méfiance
de manque de tact politique et de l’absence de la confiance dans le nouveau
gouvernement. Indépendamment de ce qui peuvent dire les patrons des partis de l’ombre
je suis dans l’obligation de citer quelques remarques. Pour la première fois qu’un
gouvernement marocain est dirigé par un parti de tendance islamique. Pour la première
fois qu’une coalition formée de quatre tendances politiques différentes se mettent d’accord
pour la constitution d’une formation gouvernementale. Du jamais vu qu’une
charte requière l’ensemble des leaders
des partis politiques, elle oblige les ministres désignés à respecter l'institution commune. On critique la présence d’une seule et unique femme dans le
gouvernement, ce qui traduit l’abandon des acquis constitutionnels comme
prétendent certains politiciens. Je
pense fort bien que les partis en coalition n’ont pas présenté de candidates
remplissantes les conditions pour la fonction de ministre. Même avec l’absence
de femmes dans le gouvernement, ce ci ne diminue guère de son importance. Ces
critiques ne doivent en aucun cas influencer ou dérouter l’équipe de ses
objectifs dessinés en commun accord, de ses engagements électoraux qui ont voté
pour l’accession de ces partis au pouvoir. Enfin le gouvernement est là. Les défis sont
énormes, l’héréditaire de ses prédécesseurs est lourd, allant du chômage au pouvoir d'achat en passant par la dette publique, l'inflation,..... la tache est vraiment délicate,
mais la bonne volonté est aussi là. Une telle
équipe homogène, harmonieuse, composée d’hommes diplômés, intellectuellement irréprochable
ne peut que satisfaire sur le plan
rendement. En tout état de cause le présent gouvernement est le trentième de sa
série depuis l’indépendance le 2 mars 1955, le premier fut celui de feu Mbarek el
Bekkaye Lahbil désigné par feu Mohammed V en décembre 1955. Malgré la conjoncture économique qui prévaut
dans le monde, des déclarations de plusieurs chefs de gouvernements d’états ont
manifesté leurs soutiens au nouveau gouvernement juste après sa nomination. C’est
un plus pour cette équipe. La déclaration du chef de gouvernement devant le
parlement, et les cent jours avenirs sont capables de dissiper le brouillard qui cache la raison de
voir la réalité en face. Les partis de l’opposition constitutionnellement sont bien
confortés dans cette position. La jalousie politique ne doit pas être animée par le manque de respect politique parce que
l’opposition d’aujourd’hui c’est le gouvernement de demain. Dans la politique
vainqueur ou vaincu sont deux faces pour la même monnaie. Le nouveau
gouvernement, la nouvelle coalition, l’audace politique, la bonne volonté, tous
ces adjectifs contribuent énergiquement à la réussite de notre pays.
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