lundi 17 janvier 2011

La leçon tunisienne

Première phase
Le début de cette leçon est daté du 7 novembre 1987, cette date importante dans l’histoire des tunisiens marque la mise en dépôt du feu Bourguiba, le père de la nation, en même temps illustre le jour de l’intronisation du nouveau président, et expiré le vendredi 14 janvier 2011, la durée d’utilisation des mandats répétitives a duré 23 ans (date d’expiration), tout au long de la durée du règne de ce président Ben Ali en qui la population avait espéré ouvrir une nouvelle ère de démocratie d’ouverture sur les partis politiques d’opposition, sur les médias, comme il a déclaré dans son discours de l’accession au pouvoir et, à la destiné de la Tunisie. Depuis le président, n’a ménagé aucun effort pour améliorer le bien être de ses citoyens, d’une main de fer il a rendu l’atmosphère irrespirable, pour l’ensemble des tunisiens il conduit le pays dépourvu de toute ressource énergétique au chaotique. Durant cette période de son existence à la tète de la Tunisie, ses belles-familles. Du coté de son épouse ont mis la main de fer sur les secteurs rentables comme le tourisme, la téléphonie, la banque, l’immobilier, donc elles s’accaparaient des richesses du pays avec la bénédiction du grand patron, tandis que le président avait de son coté le devoir de remettre les aiguilles de la pendule à l’heure de son choix, c’est ainsi il organise la chasse aux islamistes, il s’en prend à la gauche, à tous les démocrates tunisiens, il muselait la presse, il interdit le multipartisme à l’exception d’une opposition décor, il procède à la confiscation des libertés associatives, il a instrumentalisé la justice, et pour combler, et orné le bouquet des interdictions il organisait par l’intermédiaire de certains médias d’information des insultes ordurières en particulier à l’égard des femmes connues dans la société tunisienne. Donc en bref il est le patron sans équivoque, et l’instigateur de tous ces errements.
Deuxième phase
Le 17 décembre 2010 le jeune diplômé chômeur, exerce la profession de marchand ambulant, la vente des légumes que le policier lui renversa cette matinée, et lui demande de quitter les lieux et d’aller ailleurs, devant cette situation inhumaine, et blessante, le jeune el bouazzizi s’est immolé en plein public. Cet événement en quelque heures, fait le tour de la ville de sidi bouzid, la population s’organisait et, descendait dans les rues de la ville, les actes de protestation, de contestation s’y trouvaient face aux autorités qui essaient de les réprimander vainement.
Le jeune homme hospitalisé, et pour finir le décor le président s’y rendait à son chevet, mais hélas c’était trop tard, le feu est allumé dans presque toutes les villes
Pas une écartée. Plus de 66 morts et, un millier de blessés, malgré ses trois discours pour calmer la population en limogeant les ministres, les conseillers, et en dissout le gouvernement, mais tous ces opérations de dernières minutes n’ont pardonné au président ses 23 ans d’enfer, et des sévices qu’a subit la population.
Une seule chose à l’ordre du jour des manifestants « dehors, go out ».
Donc ni son abus de pouvoir en série, ni son acharnement, ni la volonté de réduire les contestataires au silence, n’a pu jouer en sa faveur. L’heure a sonné, il honni par son peuple, il pli ses bagages, et l’armée lui a assuré la protection jusqu’à l’aéroport pour quitter la Tunisie en silence sous l’obscurité de la nuit.IL a semé le vent, et il a récolté la tempête, une tempête violente qui le conduit à s’éclipser à jamais. Je pense qu’il manque de courage pour affronter son peuple et les juges devant un tribunal comme l’a fait feu Saddam Hossein de l’Iraque qui a préféré être jugé chez lui que de prendre la fuite alors qu’il avait reçu des propositions de certains pays étrangers comme la Russie, mais il avait une inclination à être jugé dans son pays sous son soleil, il préférait mourir avec dignité qu’à trahir sois même. C’est ainsi la différence entre les deux hommes, le premier a préféré d’affronter les juges, tandis que le second a préféré la fuite « sauve qui peut ». Cette leçon reste dans les annales de l’histoire en particulier tunisienne, de son président qui a pris la fuite devant son peuple qu’il a honni.
EL BOUAZZIZI a quitté son pays vertcalement ,et BEN ALI a quitté son pays horizontalement.

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