vendredi 21 janvier 2011

LE PRÉSIDENT HONNI

Depuis huit jours que le président tunisien est hébergé en Arabie saoudite sous le ciel et soleil des hauts lieux saints de l'islam, plusieurs de ses compatriotes en n'ont veulent pas y le voir.Malgré son départ inopiné peut-être, à mois que sa fuite était déjà programmée, il attendait le moment opportun, peut-être, il espérait une réconciliation avec son peuple à la suite d'une pu plusieurs interventions des voisins ou amis, ou encore il estimait qu'on lui renvoi l'ascenseur, pour les services loyaux qu'il aurait rendu. Mais au bout de 29 jours il n'a rien vu venir pour ac calmer les marrés humaines,il s'était rendu à l'évidence, que sa chance de reprendre le pouvoir n’était plus à l'ordre du jour des révolutionnaires. En fin il s'était convaincu que la dernière feuille de son automne était détachée de la branche d'arbre que les manifestants secouaient d'avantage, pour la déraciner du jardin tunisien à l 'âge de 23 ans,et le propriétaire à l'âge de 75 ans.A la fin de son troisième discours, et malgré le renvoi de ses ministres, de ses proches collaborateurs et conseillers, de la dissolution du gouvernement, aucune accalmie ne lui était visible, les choses s'empireraient jour après jour, le vendredi 14 décembre décida alors d'entreprendre l'action de fuir, et de laisser le navire se livrer à son propre destin, qu'il chavira ou s'est coula, mais sans le président, c'est une conviction qu'il adopta définitivement. Le compte à rebours est à zéro. L'avion présidentiel décolla sous la surveillance étroite des militaires qui lui ont facilité et assuré le trajet jusqu'à l'aéroport.Un billet aller simple sans retour au frais de l'état, un autre pilote avait refusé catégoriquement d'embarquer à bord des membres de sa famille et de sa belle famille, ils y sont arrêtés immédiatement par les autorités des forces publiques, leurs courses étaient arrivées au terminus. D' après tout l'encre versait ces derniers temps, une seule question qui chatouille l'ensemble des journalistes et observateurs pour quoi cette fin tragique ?Pour qu'elle raison un président soit honni par son peuple ?

Les populations des villes tunisiennes se étaient élevées contre le régime dictatorial, contre l'injustice, contre la justice instrumentalisée, etc. Donc il fut contraint d'abdiquer. Le train ne sifflera plus trois fois pour ben Ali à la gare de Tunis. Indépendamment de la vie qu'il menait avec sa famille et ses proches, au premier soir de sa sortie clandestinement ,chassé de son pays il cherchait un refuge ou passer sa premier nuit de son exile forcé, et dicté par la volonté du peuple pour le changement.

La révolution des tunisiens et tunisiennes, la fuite de président tunisien, ne comble aucun.


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