samedi 15 janvier 2011

LE PRESIDENT PRISONNIER

Agé de plus de 75 ans, dénudé de tout pouvoir sauf ce lui de la raison qui revient pour lui faire appel des souvenirs de son existence avant cette brutale chute, qui le conduit à l’exile sans son consentement, cette chute que son excellence n’a jamais imaginé peut-être, et de la part de qui ? de la part d’un simple citoyen tunisien appartenant la plus pauvre quelle soit, bien entendu de la part d’un chômeur diplômé exerçait le métier de vendeur ambulant de légumes, que l’agent de police lui renversait ce matin du 17 décembre 2010 en plein ville de sidi bouzid sous les regards des gens qui s’y trouvaient, et lui demandait de quitter les lieux et de s’en aller ailleurs, devant cette situation inexplicable du coté du jeune homme Mohamed el Bouaâzizi qui sentait l’humiliation devant ses concitoyens. Le jeune homme décida en ce moment critique d’en finir avec sa vie de chien qu’il mène, chassé et poursuivie par les policiers quotidiennement, le jeune homme ne revient pas sur sa décision de se donner la mort mais publiquement, c’est ainsi qu’il s’immola devant toute la population de cette ville. Prise par une panique sans précédente, le jeune homme brulait, malgré les secours des gens, le feu a gagné son cops, aussitôt il est hospitalisé, mais ses jours étaient consignées en danger par les autorités hospitalières. Les choses ne sont pas arrêtées à ce niveau. La nouvelle s’est répondu très vite dans la ville à la vitesse de l’éclaire et toute la population a pris la production du désastre, des protestations s’engagent localement avant qu’elle ne se propagea pour y contenir toute la ville vers la fin de l’après midi.
Le 18 décembre 2010 une autre journée, mais elle est plus engagée que celle de la veille, d’autres villes entrent en ligne, les choses commençaient à devenir sérieuses, et je pense que le compte à rebours a été déclenché, le risque de contamination des autres villes et cités est imminent. Arrêter l’inévitable était impossible, dans de pareilles conditions, il est difficile de trouver des arguments pour convaincre le témoignage des populations. En réalité l’immolation en question était la goute qui a débordé le vert, la pression, l’interdiction des libertés publiques l’injustice, le chômage, la pauvreté, l’inégalité, le contrôle et la saisie des médias, ces qualificatifs ont contribué efficacement à détrôner Ben Ali le président tunisien déchu de son pouvoir. Au bout de 29 jours, et après trois discours du président qui ne trouvera aucun respect chez la population tunisienne qui ne demandaient que son départ, il a essayé et épuiser tous les moins pour convaincre, en faisant remercier ses ministres, ses collaborateurs, dessous son gouvernement en dernier lieu. Mais hélas le train a sifflé trois fois, il a compris sans équivoque qu’il n a plus de chance d’y rester et d’y être écouter, il pli ses bagages, il se prépare à s’envoler aussi loin que possible. L’après midi du vendredi 14 janvier 2011, et à l’abri des médias, il s’en vola vers l’inconnu, il survola malte, la France lui refusa l’atterrissage, il retournera donc vers l’Arabie saoudite, qui a accepta de le recevoir sur son sole, à condition de se conformer aux exigences saoudiennes avant son atterrissage, qu’il accepta avec amertume sans doute. Ces conditions de refugier se résument comme suit :
A) interdiction de pratiquer la politique
B) interdiction d’établir des liaisons téléphoniques ou autres avec des politiciens ou partisans
C) interdiction de donner des interviews aux médias
D) interdiction de participer aux débats de tous gens
E) interdiction de pratiquer un métier
Privé de tout, c’est l’exemple flagrant d’un prisonnier, hors de chez lui, les autres prisonniers qui lui-même les a accusé et condamné était chez eux en Tunisie tandis que lui, il se trouve hors de son pays. Don il n’y retourne que pour y être enterrer ou juger.
En conclusion, Ben Ali, chassé de son pays par ses concitoyens sous peine d’emprisonnement, déchu de son pouvoir, dépourvu de toute puissance qui faisait de lui l’homme incontestées le meilleur chef d’état du grand Maghreb, défendant les intérêts européens depuis 23 ans, tout ce là n’a pas permit de lui offrir un asile en remerciement à ce client fidèle des services loyaux qu’il a rendu aux communautés européennes durant tant d’années. Il se constitua prisonnier malgré lui, le jeune homme a succombé à ses blessures sans savoir le devenir de son président qui venait à son chevet pour le consoler.

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