jeudi 24 février 2011

Ce grand dimanche historique du 20 février 2011

Tous les regards des marocains étaient tournés vers la date du 20 février que les jeunes marocains ont fixée pour organiser une large protestation à travers les principales villes du royaume. Une marche qui se veut civilisée, qui se déroulera dans le calme, leurs revendications sont figées sur les banderoles écrites loin des politiques, ces gens ont perdu la tutelle des jeunes manifestants. Pour la première fois au Maroc, les syndicalistes, les leaders des partis politiques, les dirigeants des sociétés civiles ont perdu la mise à main sur la volonté des jeunes en question. En agissant de la sorte les jeunes marocains ont créé un événement unique de son genre dans le pays. Ces jeunes se sont inspirés des récents changements qui ont eu lieu en Tunisie et en Egypte. Le jeu est à la hauteur de leurs ambitions, la puissance des jeunes est reconnu comme étant la force motrice de la société, qu’il faut exploiter à bon escient. Une première observation dégageant de cette initiative, c'est-à-dire conduire et organier une contestation dans plusieurs villes du pays en même temps était un pari à haut risque que ces jeunes gens doivent assumer, la réussite de ce projet dépend était un mirage, pour certains la déchéance est inévitable par manque d’expérience, selon les vieux de ce métier. Mais au contraire la volonté de venir à fin de ce désir de faire marcher les protestataires sans casse ni perturbation était au sommet de leurs obligations. Les renards ont parié sur l’échec imminent que doit subir ces gens, et que les conséquences seront lourdes à supporter. Cette inculture chez les partisans des partis a été déjouée par le sang nouveau qui coule dans les veines des jeunes marocains hautement responsables de leurs actes. A la grande surprise des vieillards syndicalistes et partisans de différends organismes politiques, la réussite des jeunes à susciter le respect et la confiance dans l’avenir du pays. Lors de la première déclaration du comité organisateur de la manifestation, il a prit une certaine distance des politiques et syndicalistes en précisant que c’est un mouvement des jeunes défendeurs de leurs droits ; au travail, à la formation professionnelle, à la santé, à l’expression, à l’accès à la habita descente. Ils revendiquent aussi un enseignement adaptable aux besoins du marché de l’emploi. Ils manifestent aussi contre la marginalisation des citoyens, contre l’exclusion des jeunes de la scène politique du pays, contre la monopolisation de certaines fonctions réservées jusqu’ici à certaine catégorie de marocains privilégiés socialement. Lutter contre l’habitat insalubre. On peut aussi remarquer que le rôle des partis politiques est réduit à néant, les manifestations n’ont pas été coiffées par aucun parti même ceux qui se veulent leader, cette situation explique que l’histoire que chaque parti taille un nombre d’adhérents importants n’est plus d’actualité du faite que le visage politique ,une fois de plus a démontré la vraie réalité des faux adhérents que comptaient ces groupes de partis politiques. La mise des partis politiques hors de la zone des décideurs des jeunes organisateurs, a permit aux vieux dirigeants de ces partis qui se trouvent en automne de leurs vie, de sentir le danger et le changement qui guettent leurs avenir. Le Maroc après cette journée de ce dimanche du 20 février 2011, ne sera plus comme avant, un nouveau sang vient de jaillir des veines marocaines qui n’ont aucun lien avec les rouages de la politique qui a condamné leurs parents pendant des décennies, le chômage, l’enseignement, l’exclusion, la disparité, ces condiments et ingrédients sont réunis pour faire une bonne soupe aux odeurs du parfum de la révolte sur tout ce qui est mauvaise décision depuis des années. Ces jeunes avec un peu de courage et bien faire ont réussi à attirer l’attention de commune internationale pour y participer aux solutions adéquates, le temps et les solutions qu’ils proposaient sont révolus à jamais. En général le monde arabe compte une couche de jeunesse très importante dépassant les 50% des populations. L’apparition de la jeunesse de la façon a mis de mettre les partis et les sociétés civiles sous les projecteurs involontairement. Cependant une question de fond, dirons nous que le crépuscule des partis classiques est sur le point de coucher ? Si la réponse est positive, est ce les vieux qui sont à leurs tètes sont responsables ? Est ce l’âge des partis qui est la cause de la déchéance éventuelle.

En conclusion, les partis politiques doivent suivre l’évolution des temps modernes. Rajeunir les partis est une obligation qui demeure incontestablement le meilleur moyen qui s’impose. Une vraie connaissance et une compréhension des rouages de la région et du monde fait partie des clés de l’avenir basé sur les échanges bilatéraux et multilatéraux, le monde devient de plus en plus petit grâce aux moyens de communications inter satellitaires, ce qui demande une ouverture plus large sur le domaine économico social mondial, un voisinage de profit de tous les parties concertantes. L’avenir des nations à l’union et non à la désunion. Le monde est un seul chapiteau, dont les piliers doivent être solidement dressés, là est la responsabilité des décideurs.

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