dimanche 6 février 2011

L’AMOUR FATAL DU FAUTEUIL

La relation tissée entre le fauteuil et son occupant peut couter chère au résident et par définition, la culture de quitter un fauteuil même, vieux il devient difficile de s’en débarrasser, sachez bien qu’il est encombrant, mais on l’aime. L’exemple du président égyptien est flagrant. A l’âge de 85 ans, précisément il occupe la chaire de présidentielle depuis 30 ans, 6 mandats succecivent de 5 ans, et il demande encore y rester. Le Caire brule depuis 13 jours, plus de 250 morts le nombre de blessés est au-delà de 5000 victimes, et le Néron est totalement absent de la scène politique. Des millions se rassemblent au quotidien depuis presque deux semaines, à travers le pays, le peuple ne lui demande que de partir en adressant à son adresse des slogans de critique, des cris et des sifflements si un officiel s’approche des foules populaires. Cependant le phénomène de l’attachement des responsables dans le monde arabe au fauteuil est une spécialité arabe, mais pour se rendre à l’évidence est laissé la place à un autre citoyen ne fait pas partie de son plan d’évacuation. IL ne quitte son fauteuil que pour une maladie incurable, le privant d’exercer ses fonctions malgré lui. Une question fondamentale pourquoi cet attachement bizarre et farouche à la responsabilité ? Cet amour à la folie de rester s’il le peut éternellement lui convient, mais hélas la physiologie humaine est mortelle, par maladie, par accident, par le vieillissement, mais choisir de partir sans incident n’est pas dans leurs agendas. L’une des raisons de ce refus est de protéger ses biens qu’il a ramassés, et ceux des autres membres de son club ou parti. IL échappe au contrôle et aux jugements du gouvernement du faite qu’il est le patron de l’état. Le capital du président égyptien est estimé aux environs de 70 milliards de dollar. Sa fortune pose en effet une interrogation si le chiffre avancé par les médias étrangers est vrai. Quel désastre le pays endetté lourdement, et le président sort le cas échéant hyper riche !!!!! La responsabilité dicte le bon sens de la gestion des affaires de l’état, avec honnêteté pour les hommes qui veulent bâtir une histoire brillante qui reste gravé avec amour dans la mémoire et les annales de leurs peuples. L’amour des peuples est inestimable, mais il faut le gagner, en les développant, en les font sortir des misères, en leurs trouvant une place sous le soleil brillant de leurs pays, en structurant, et en démocratisant leurs vies, c'est-à-dire opérer pour instaurer la l'égalité des chances entre les citoyens. Donc l’amour peut se manifester le plus naturellement possible. De cette façon on évitera la fatalité et la fastidiosité.

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