jeudi 3 février 2011

LE CAIRE BRULE, LE NERON DU 21 SIECLE

L’empereur Néron qui a brulé Rome en 64 AP JC, uniquement pour son plaisir. Après moi le déluge, souvent on entend cette parole qui résonne dans certains oriels, qui ne veulent pas entendre la raison du présent sous la forme concrète que les gens admettent en tirant la ficèle du temps pour commander objectivement les réalités de l’avenir des populations y résident. Le président de l’Egypte malgré que le Caire brule depuis le 25/01/2011, et le premier responsable du pays trouve l’occasion de se cacher derrière les interventions télévisées qui ne font qu’accentuer la situation déjà est critique. Ses discours ne font qu’augmenter la colère et la vengeance des populations qui est au nombre de 85 millions, si on excepte quelque milliers d’adhérents du parti au pouvoir guidé par un ensemble de personnes des rangs des riches, patrons des sociétés des politiciens, c'est-à-dire la crème de la population. Les habitants du Caire souffrent depuis des semaines sous les feux, sous les cocktails Molotov, sous la menace des mercenaires armés jusqu’aux dents avec des sabres, des couteaux, des manches et des calleux, en face d’eux leurs concitoyens désarmés, ne possèdent aucun outil de défense. Des morts et des blessés, tels sont les résultats des incursions qui ont permet de l’enregistrer au courant des dernières émeutes. Le président égyptien ignore et nie totalement les appels des citoyens qui exigent son départ sans délai et les conseils de quelques pays qui lui demandent instantanément de cesser ses fonctions et de quitter le pouvoir immédiatement. Mais les émeutiers ont levé le niveau de la barre de leurs exigences, en demandant l’introduction des personnes douteuses devant la justice, que son instrumentalisation est enterrée à jamais. Aucun membre du nouveau gouvernement, n a eu l’audace de venir s’expliquer devant la population égyptienne le devenir de ce pays en proie à la déchirure volontaire orchestrée par le président semi sortant. L’avenir de ce pays est hypothéqué par son départ dans l’immédiat. Les populations ne demandent que son éclipse de la scène politique égyptienne. Des questions de fond et légitimement se posent pour ne trouver qu’une seule et unique réponse : Moubarak dehors. Le slogan répétitif le plus cher aux égyptiens, C’est le prix minimal que payent les dictateurs arabes à la fin de leur vie. Vivre en exile sans jugement, ou se rendre à l’évidence et se faire constituer prisonnier de droit commun. Les deux choix ne font pas le bonheur des vieux jours des présidents déchus. Cependant il est à signaler que lors de leurs préparations de s’embarquer souvent clandestinement, au même moment on remarque la naissance d’une tolérance incroyable parmi la population, on citant que le monsieur en question est là depuis plusieurs années, et rien pour çà il faut le respecter, surtout qu’il se fait vieux et souvent malade, ils se trouvent dans un état piteux, mais en réalité lui n’a jamais eu pitié de son peuple, il les a gouverné avec une main dure impitoyable dont les séquelles et les conséquences sont présentent sur le corps et sur la morale des sujets torturés peut être sans raison . La dictature est un chemin qui ne mène nulle part, mais la démocratie est un chemin qui mène à bon port. Nous devons y saisir son opportunité, c’est un bien fait du contrat social donc d’autres pays en ont bénéficié depuis les sicles. A notre tour d’en jouir de ses biens faits.

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