vendredi 24 décembre 2010

CASABLANCA-FES-LAAYOUNE TROIS VILLES MAROCAINES

Rappeler l’histoire d’un pays est un devoir national, le rappel permet aux citoyens de connaître les vraies raisons qui ont explosé des événements de la taille de ceux de Laayoune, il y a quelques mois au sud du Maroc .Ce rappel du film des événements permet de découvrir des réalités gommées lors de leurs déclanchements. L’analyse des actes commis au moment des conflits par des spécialistes en la matière rend la vérité plus claire au grand jour. Les éditions de certains journaux nous livrent les secrets des événements tant cachés au grand public, pour connaître la vraie réalité qui a poussé une telle personne politique ou syndicale, ou un tel organisme étatique ou privé à créer le conflit qui entraine par la suite des gens de toutes tendances à participer à la lutte antagoniste, en ignorant la base et l’objectif des incidents. Sans être ni au courant des tournures que peuvent prendre les événements une fois male tourné le cas échéant.
Les émeutes de Casablanca, de Fès, de Laayoune nous rappellent historiquement les conflits entre des personnes politiques ou syndicales comme étant des acteurs principaux qui ont fait des concepts ciblés, et des concentrations de gens pour faire face aux forces de l’ordre ou encore face aux militaires, donc la bataille est une évidence. En remontant l’histoire du Maroc quelques années entre 1965 et 2010, le pays a connu trois grands conflits entre les forces militaires sous les ordres d’Oufkir à Casablanca qui a donné l’ordre de tirer sur les manifestants qui étaient des écoliers et étudiants des lycées, alors que le problème devrait être solutionné avant que d’autres individus y participent , et ne méritait guère une telle intervention musclée contre des enfants, des élèves et contre des gens non armés, mais Oufkir par cet ordre voulait montrer à feu Hassan II que sans la force et l’intimidation le pays tourne au ko, mais son vrai objectif masqué était de pousser et provoquer le Roi à décréter l’état d’urgence, il a réussi à l’obtenir du souverain, c’est ainsi que l’état d’urgence est décrété. Oufkir concentre tous les pouvoirs. Pour Fès, la ville spirituelle du royaume, la ville des oulémas, la ville qui abrite la plus ancienne université au monde, s’est livrée à des tractes citant au soulèvement contre le gouvernement, à des manifestations des casseurs et de semeurs de perturbations dans la ville où règne l’insécurité sur l’ensemble de la population. Sous l’autorité de l’intérieur les forces de l’ordre public y compris police et force auxiliaire passent à l’action, résultat comme toujours des morts et des blessés avec ressemblance exactement comme Casablanca. Donc deux ministres sont à l’origine de ces événements, mais qui a payé la facture ?
Les habitants de ces deux villes, ont payé de leur liberté, de leur vie, de leurs biens qui ont été exposés à la destruction, au cambriolage. Ces événements ne s’y effacent pas facilement, ils restent dans les annales personnelles des mémoires communes des villes sinistrées, facile à comparer et à se rappeler si des conflits similaires viennent de se produire. Laayoune, cette ville moderne qui a poussé en plein désert sur l’océan atlantique grâce à la bonne volonté de tous les marocains sans exception y compris la puissance énergétique déployée par feu Hassa II qui ne ménageait aucun effort pour faire de ces zones le pivot de l’économie du pays.
Le Roi Mohammed VI a suivi le même chemin que son père avec une ouverture sur la problématique que représente cette partie du territoire national.
Ici aussi on remarque le différend qui expose le wali au président de commune urbaine de la ville, qui a dégénéré en massacre des hommes des forces de l’ordre, des civiles, des destructions des biens de l’administration public et privé, le grand perdant bien sûr c’est le citoyen.
Le présent commentaire m’été dicté par le vouloir faire rappeler à mes concitoyens, que les événements du passé doivent être prises en considération afin éviter leurs reproductions à l’avenir, et éviter aussi la naissance de légende de militants dont on pas besoin.

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