dimanche 19 décembre 2010

FES, CHABATISEE

Une grande question occupe les observateurs politiques en généra et les anciens partisans du parti de l’Istiqlal en particulier, est si le parti est à la veille d’un déclin ? Le produit de la réponse à cette question risque de ne pas trouver bon oreille chez les ténors du parti historique, premier de son genre, sous le colonialisme français, ce parti à coté de feu Mohammed V et feu Hassan II a conduit les discussions menant le pays à l’indépendance. Le rôle de ce parti n’est pas absent de la mémoire des marocains, d’autre part le parti en question était coiffé et dirigé par des personnalités imminentes intellectuellement, lauréats des karaouiyines de la ville de Fès, de la Sorbonne de paris, des hommes d’affaires, je cite pour exemple quelques uns uniquement pour argumenter mon commentaire : Allal el Fassi, El yazidi, Ahmed Belafrej, et d’autres resteront gravés dans l’histoire mémorielle des marocains. Après plus de soixante ans d’existence, il est le plus vieux, comme ses actuels dirigeants.
Ces leaders se sont toujours efforcés de faire de cette ville un minaret culturel mondiale, d’ailleurs quand on cite le Maroc on fait allusion automatiquement à Fès, elle était une ville politique, culturelle, son université al karaouiyines trouve ses origines chez Fatima al Fihriya fondatrice de jamaa al karaouiyines où les sciences telles que (la charia, tafsir du coran, l’histoire, les maths…) Fès était incontestablement le phare du monde. Malheureusement cette ville sainte des oulémas n’a pas pu garder son prestige d’autre fois, que les étudiants, les chercheurs faisaient leurs valises pour Fès capital spirituelle du Maroc, elle était sollicitée des quatre coins du monde.
Cette ville hautement qualifiée de spiritualité, de culture, et d’hommes de lettres, des politiciens des oulémas, d’hommes d’états, et liste y afférente est longue pour la citation complète.
Comment cette ville ayant toutes ces qualités est devenue l’une des villes vulgaires ?
Pourquoi Fès en est arrivé là ?
C’était un pole de civilisation par excellence, de son architecture unique, enracinée dans l’histoire de l’humanité. Fès demeure actuellement insécurisée selon ses habitants, ce qui explique les multiples agressions des usagers de la rue, surtout les femmes porteuses des sacs à mains.
Fès était le noyau de la sécurité jadis, tout le monde se trouvait sécurisé. Qui est responsable du devenir de cette ville respectueuse autrefois qui ne diffère pas d’une autre malgré son existence profonde dans les couffins de l’histoire marocaine il ya plus de 1200 ans. Hélas ! Fès est le centre de la criminalité organisée et les preuves ne font pas défaut, la prostitution, la vente des alcools, des drogues de toutes natures, l’écart systématique des jeunes, la facilité de l’accès au pervertissement la vulgarisation des ventes illégaux des produits nuisibles à la santé des citoyens, multiplies la délinquance, cet état de règne du pègre conduit inévitablement aux crimes organisés. D’autre part, sauver Fès devient un devoir national pour tous les marocains sans distinction, y compris les partis politiques, les syndicats, les associations, la société civile malgré certains déboires qui surgissent de temps à autre, cette ville est sur le qui vive, personne n’est épargnée pour levé l’humiliation dont elle est victime de nos jours. Vivre à Fès autrefois était un prestige, j’espère qu’il redeviendra à nouveau.
Le parti politique de l’Istiqlal est entièrement responsable de la situation qui prévaut. Du faite que certains responsables communaux font partie de ce vieux parti. Donc par conséquence ils sont responsables, leurs responsabilités dans la dégringolade de la vie dans cette cité sont totalement dues.
IL ne suffit pas de figer son portrait sur un fond de tableau paysagiste de la ville sur son site web pour montrer son talent de dirigeant communal, vêtu d’une djellaba blanche, coiffé de tarbouche rouge. Cette ville en particulier mérite d’être dirigé par des gens de haut niveau d’intellectualisme, mais pas de quelqu’un possédant un diplôme de fraiseur en 1972.Cette ville est un héritage de l’ensemble.
Membre de l’exécutif du parti, patron du syndicat ugtm, parlementaire, président de la commune urbaine de Fès. Pour gérer toutes ces responsabilités, avec son niveau intellectuel pose des questions pertinentes, mais la réponse est simple, il est le gardien par excellence de ses affaires et celles de ses amis formant un club infranchissable en face de l’opposition, leurs intérêts passent avant tout.
IL parait qu’il a des milices à son service formées des ex prisonniers de droit communs, selon certains journaux, et d’autre qui font son éloge, mais le fait est là !!!!!!!!!!!!!!!!
Fès est le tout dans Fès, charme, langage hautement civilisée, manières de vivre très ancestrales, et pourquoi son avenir est voué à l’échec ?
Fès est notre fierté, Dieu l’aidera à se lever contre le cyclone!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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