dimanche 10 avril 2011

La lecture, est l’art de vivre.

La lecture devient de plus en plus indésirable par les jeunes qui sont astreints de lire plus pour s’enrichir et construire un capital personnel de vocabulaire. Le risque de perdre la notion de la lecture est imminent. Ce ci s’explique par le niveau bas dans la première langue comme dans la deuxième, le fantôme de la déscolarisation est le meilleur témoin dans ce sens qui ne cesse de prendre de l’élan année après année. Je reste convaincu que les écoliers, les collégiens, les lycéens ont beaucoup d’avantage que les élèves que nous étions. Jadis le livre n’était pas à la porté de tous, sa diffusion n’était pas vulgarisée. Les bibliothèques n’étaient pas plantées dans l’ensemble du pays, elles étaient comptées sur le bout des doigts à l’échelon national. Par contre on les trouve aujourd’hui éparpillées dans l’ensemble du pays. Qu’est ce qu’on lit on général ? Et pourquoi ? Sans hésiter je dirai on lit les journaux, pas quotidiennement, peut-être à l’occasion devant une tasse de café dans pub avec des amis ou seul. Il faut noter que cela concerne les fonctionnaires qui ont des fois de quoi payer un journal et s’offrir une tasse de café. Par la même occasion les mots fléchés et la page des divers l’emportent sur les informations économiques ou politiques. La lecture des journaux n’est pas une culture. Le livre s’en part de la vraie culture. L’absence du livre du chevet est une négligence regrettable. Cette bonne habitude nous l’avons perdu de vue au profit des visualisations télévisés interminables 24 sur 24 à travers le monde. La télévision n’a pas contribué au développement de la lecture si on additionne les cd, les Play stations, les films, ces novations ont conduit à la décadence de la lecture. Le livre est relégué au dernier rang des achats des gens. D’autre part une observation m’oblige à citer de plus que le prix du livre n’est bon marché, les gens qui font des efforts pour l’achat d’un ou de deux livres par moins c’est au détriment d’autres nécessités. Le livre de notre temps est un luxe n’est pas permet à tous. Le livre est un objet précieux, il est offert aussi comme cadeau. Le livre reste un document irremplaçable, un moyen de culture que renferment entre ses deux couvertures des mines d’informations culturelles très loin des contenus des journaux. Que faire pour sauver la lecture ? La conjugaison des efforts des parents et de l’établissement scolaire pour inciter les petits enfants à s’exceller dans la lecture, peut-être les motivés par des choses qu’ils aiment dès leur l’âge tendre. A titre indicatif je me rappel, et tous les élèves des années soixante connaissent parfaitement les poètes et romanciers du 18eme et 19eme siècle, en l’occurrence Victor Hugo dans ses œuvres Notre-Dame de paris, les misérables connue à l’échelon mondiale , Alphonse Daudet , les lettres de mon moulin, et tartarin de Tarascon, honoré de Balzac le curé de tours, enfin Alphonse de la martine dans son superbe poème le lac, la vigne et la maison. Je ne soustrais pas la volonté de lire chez les jeunes, mais elle est détournée vers un autre domaine plus visuel. Que faut-il faire pour redresser cet état ? Je pense que la motivation reste un moyen efficace, il faut en user l’usage du livre par un concours de lecture. Cette pratique est utilisée par certaines associations culturelles, mais ses résultats restent médiocres. L’art de lire est quasiment absent dans la société, pour des raisons financières en premier lieu et le besoin en est moins senti. Dans le livre on y trouve tout ce qu’on n’a besoin allant de la grammaire à l’orthographe, via les conjugaisons des temps, et la richesse des vocabulaires. Le style reste à l’approbation du lecteur. Aimer lire est une éducation qui s’apprend dès le jeune âge. La lecture, est l’art de vivre, par tous les moyens, l’obligation de faire aimer et encourager nos enfants à préférer la lecture à la vision fait partie de notre devoir de parents, dont la négligence est impardonnable. Faire pression sur nos enfants de lire n’est pas conseillée pédagogiquement. Mais les moyens de motivations restent valables, il faut en user des circonstances pour améliorer le désir de la lecture chez eux.

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