mercredi 20 avril 2011

Le blocage communal

Le blocage des sessions des communales à l’occasion des débats sur les exercices budgétaires qui viennent de s’achever deviennent un mode d’interruption et de gèle des activités des communes ce qui expose inévitablement les affaires des citoyens au retard et aux négligences de la part des élus qui ont fait leurs compagnes électorales autour du service public populaire. Les problèmes qui opposent les uns aux autres y compris la majorité qui soutient habituellement le président de la commune rurale ou urbaine se voit basée sur l’intérêt privé quelle essaie de sauvegarder. La guère s’éclate lorsque les uns se voient leurs intérêts personnels en cours de périclite. Les conflits naissent de l’avantage des uns sur les autres, les membres deviennent alors intransigeants. Deviennent des ennemis même dans la coalition qui est la sienne .Les intérêts personnels que défendent certains membres passent avant ceux de la commune qui sont d’ordre public. C’est un moment crucial que traverse chaque commune lors de l’adoption et le vote de l’exercice de son budget. Les intérêts des membres se croisent d’où naisse une divergence sur le dossier budgétaire de la commune. Les membres se livrent à une bataille acharnée qui déborde parfois au règlement par des coups de point. On pose toujours la question sur le rôle du ministère de la tutelle. Comment gère-il ce domaine qui fait partie de sa responsabilité ? Les communes rurales ou urbaines sont placées sous la responsabilité du ministère de l’intérieur de cette façon il a l’obligation de faire le suivi des budgets de ces institutions publiques qui font partie du paysage politique national. Au cours de l’année, on remarque une absence manifestante des députés communaux locaux, ces gens font parler d’eux uniquement lors de la clôture de l’exercice financier de la commune pour une seule raison, là leurs intérêts se convergent vers leurs profits personnels. Les uns se dressent contre les autres, et mutuellement ils s’accusent et se qualifies de tous les adjectifs qui sont les siens. L’intervention des partis politiques n’est pas toujours la bienvenue, pour la simple raison que les intérêts peuvent basculer de l’autre coté. A vrai dire que la majorité soutenant le président n’est pas solide une fois les intérêts d’un groupe sont en jeu, celle-ci se disperse. Sommes-nous devant une altération de la notion de la responsabilité des élus communaux ? Vivons-nous une immaturité de la responsabilité politique de nos députés locaux ? La réponse n’est pas aussi facile que la production de la question. Les intérêts personnels ne doivent pas l’emporter sur les intérêts des citoyens de la circonscription électorale. Dans des cas pareils les présidents se heurtent à des problèmes insolubles, et l’ajournement des sessions l’une après l’autre est le sort réservé à de telles situations. Mais en général l’intervention du ministère de tutelle ne tarde pas à venir meubler ce vide créé par l’irresponsabilité des élus. Les représentants sont payés par l’argent des contribuables pour gérer les affaires des électeurs, pour défendre les biens acquis de la population de la commune de leur représentation, et pour développer des sources multiples de revenus au profit de la commune. La conjugaison des efforts : élus et électeurs sont des ingrédients inévitables pour mener la flotte aux bons rivages, tel est le devoir sacré de tous sans distinction. Le blocage des sessions communales, est un obstacle qu’il faut éviter à tout prix de jouer afin de gagner la confiance du corps électoral lors des prochaines élections. La confiance vaut une voix.

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