dimanche 24 avril 2011

Le printemps arabe.

Le printemps arabe, une qualification peut convainquant, n’aurait pas existé si ces pays avaient institutionnalisé la démocratie politiquement de leurs pays, les royaumes ne font l’exception de l’état actuel. La vague des contestations quotidiennes et hebdomadaires continue dans certains pays où la tension bat son plein, et le risque de dégénérer en mouvement de turbulence incontrôlable par les forces de l’ordre qui rend la sécurité des individus y compris celle des manifestants en danger imminent. La liste des contestataires qui ont laissé leurs vies s’allonge jour après jour, et atteint des proportions incompréhensibles. La répression des autorités loyales est au sommet de son degré, elle fait rage dans les foules contestataires. L’utilisation des moyens lourds (bales, bâtons, etc ) sont visibles sur les corps des victimes, et des blessés que recensent les manifestants chaque jour. Les hôpitaux sont submergés par le flux des gens, malgré ceux qui sont implantés sur les lieux des places et dans les mosquées. Un petit recule nous oblige à faire du présent un miroir reflétant un demi siècle d’indépendance de la plus part des pays arabes. Tous les régimes arabes avaient placé leurs régimes sous l’égide de la sécurité nationale de l’état. Le parti politique unique choisi comme modèle de gouvernance, les périodes ininterrompues de renouvellement des mandats des présidents, puis l’intelligence de certains dictateurs a créé « président à vis » suivi le cas échéant de faire un don d’héritage à leurs fils, au même titre qu’un prince héritier dans un royaume. Le but du régime du parti unique éternise la personne du président. Au sommet de l’état un groupe restreint autour du président en temps que ministres ou collaborateurs profitent et en bénéficie de toutes les occasions sauf celles qui les introduit en justice. Ils font l’impossible pour échapper à l’épée Damoclès, lorsque l’heure de la vérité sonne. Si les pays arabes ont opté pour la constitutionnalisation de leur vie politique, s’ils avaient démocratisé les libertés publiques, s’ils avaient évité la création de l’opposition décorative, s’ils avaient abandonné les actes d’incivilités, en incitant sur le rôle des sociétés civiles, s’ils avaient encouragé le multipartisme, le sort de la plus part de ces pays n’auraient pas été tel qu’il se présente aujourd’hui, dans une bifurcation où le choix du chemin à suivre parait dans le brouillard des agitations des protestataires qui mettent l’existence de tout un pays en question. Dire le printemps arabe ! Me parait comme assenant une gifle à ces pays. Dire que les pays arabes tous régimes confondus sont actuellement en automne, où les partis se dénudent de leurs adhérents qui jonchent le soldes places publiques, des tempêtes violentes qui déracinent les arbustes et arrachent les branches les où profiteurs se dissimile, un climat au ciel noir et nuageux. Suivi d’un hiver encore difficile à supporter ses vagues de froid et de pluie. Hivernant dans la tourmente en attendant le crépuscule du printemps oblige mutuellement les contestataires à trouver les solutions adéquates, pour sauver ces pays de la ruine qui guète le sort désharmonie des politiques pratiquées depuis plus de cinq décennies. Donc dire le printemps arabe ne convient pas à notre situation. Sommes – nous dans une tourmente politique qui cherche à se stabilisée ? La réponse est « OUI ».

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