lundi 28 mars 2011

Emane el Obeydi, La libération au conditionnelle

Il serait inconcevable qu'une jeune dame de la culture d’Emane el Obeydi, avocate de formation, lauréat de la faculté de droit, devoir faire irruption sans motif valable dans un hôtel de classe palace où résidents le staff des journalistes étrangers de toutes tendances confondues, si cette jeune dame ne demandait vraiment pas l'aide et le secours aux médias étrangers, que fait-elle dans ce hall ? Hautement surveillé par les serveurs et serveuses dont leurs masques sont tombés une fois sa présence devient menaçante pour le régime. Son but est de faire éclater son affaire au grand jour. Poussée par le vouloir de porter son affaire contre les criminels qui ont osé porter atteinte à sa personne en salissant sa famille indignement de cette horreur qu’elle a vécu, en la violant, en la torturant, et en abusant d'elle pendant deux jours devant l'opinion publique nationale et internationale par le biais de ces médias étrangers accrédités près du gouvernement du guide. C'était la seule fenêtre possible pour dénoncer à partir d’elle un tel acte devant le monde entier. Croyez-moi que pour dénoncer un tel acte publiquement par une dame du genre d’Emane el Obeydi c’est une première par excellence et de toute évidence. J'ai appris par les médias ce matin que de hauts responsables ont établi un contacte avec les parents de cette dame pour leur demander de conseiller à leur fille de revenir sur ses déclarations. Et certains avantages leur seront consentis en numéraire et immobilier tel que l'achat d'une maison pour la famille à titre d’exemple. Mais les parents ont refusé catégoriquement l’offre des leurs interlocuteurs. La dignité, l’honneur de la fille et de sa famille passent avant toute considération financière, même s’ils sont pauvres. Seule la justice peut lui rendre sa dignité, en sanctionnant les fauves exemplairement. Cette affaire a fait l’une des grands quotidiens et l’ouverture de plusieurs télévisions séance tenante. Donc l’ensemble des opinions nationales et internationales sont au courant des manipulations et des crimes commis sur la personne de cette jeune dame, par des miliciens de Kadhafi. Tous les témoignages du grand public sont solidaires avec elle dans cette bataille non équilibrée. Que la justice soit rendue pour sauvegarder son honneur et celui de toutes les filles qui ont subi le même châtiment à cause de leur appartenance à l'est fief des rebelles. Un crime odieux de cette ampleur doit être sanctionné et réprimandé d’une exemplarité sans équivalente. Il est de son droit le plus juste et le plus absolu qu’elle porte son affaire devant la justice contre le représentant du gouvernement qu’il a accusé d’état d’ivresse avancé, et de drogué devant les représentants des médias dans une déclaration pour sauver l’honneur du régime. Personne ne croit à la thèse officielle. Les journalistes ont considérés sont intervention comme nulle et non avenue. Elle doit aussi porter plainte contre les miliciens fauves hauteurs du crime inhumain. Pour réussir l’acte juridique contre les criminelles de vengeances politiques, l’ensemble des avocats et associations civiles et ONG doivent contribuer mutuellement et efficacement pour rendre justice à Emane el Obeydi citoyenne de nationalité libyenne victime des sévices des malades du régime du guide de la nation. Malgré l’annonce de sa libération par le régime, aucune certitude n’est constatée par les journalistes sur place. Dans des cas pareils une déclaration de son entourage à défaut d’elle-même doit être rendu publique. Pour le moment un silence de tombe est observé par le régime. Donc il faut être prudent, et éviter la libération au conditionnel.

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