lundi 14 mars 2011

Kadhafi le Néron, la Libye prend feu, elle brûle sous les pieds des Libyens

Le colonel Kadhafi à l’âge de 69 ans, dont 42 ans à la tète du sort et du devenir de ce pays qui fait partie de l’ensemble (grand Maghreb). Le pays vit un calvaire sans précédent, les médias étrangers ont été interdits de quitter les hôtels d’ébergement sous peine d’être abattu par les insurgés. Mais en réalité pour ne pas raconter la férocité des combats qui opposent les révolutionnaires populaires non armées aux forces militaires et milices des groupes armés Kadhafi père et fils. Le colonel ne croit que ce qu’il veut croire, pour lui la vérité ne dépasse pas le bout de son nez, les kadhafis sont mutuellement d’accord pour accuser el Qaeda, ils se coudent pour tirer les qaedistes sur le terrain libyen à fin de démonter aux occidentaux qu’il était le seul qui détenait la vérité et que le monde entier était introduit en erreur. Interviewer par les médias européens et américains, il dénonce chaque fois par la même ferveur, son soutien à l’occident, et son engagement auprès d’eux pour combattre les islamistes radicaux. Mais actuellement il sent la solitude dans son combat contre les terroristes qui ont envahi son pays. Le colonel parle avec amertume lorsqu’il évoque son soutien indéfectible à l’Europe. Le colonel se brûle les lèvres pour dire qu’il regrette amèrement son alignement derrière les occidentaux pour chasser al Qaeda, et faire le travail de gendarme gardien fidele des cotes sud de l’Europe, contre les migrations des populations noires vers le nord. Donc il interdisait la grande évasion des immigrés vers l’eldorado. Le colonel se voit délaissé et abandonné par ses partenaires à son triste sort devant la marche victorieuse des révolutionnaires sur la capitale de son pouvoir. Le colonel père et fils sont dans une situation très difficile générée par les événements de soulèvements contre le régime de tripoli. Selon ses interlocutions aux différends médias, il n’a pas été ni soutenu ni récompensé pour sa surveillance de leurs frontières. Il se sentait seul engouffrer dans une des plus sales postures, à laquelle il na jamais pensé. Comment Kadhafi ne se rend pas à l’évidence ? Pourquoi résiste-il ? Qui protège-t-il ? Quels sont ses projets ? pour quoi criât-il de faux arguments ? Est-il un vrai partenaire comme il le dit ?pourquoi l’occident se désengage de lui ?

Pourquoi l’Europe se distance de lui ? Pour y répondre à ces questions il faut faire un recule de plusieurs années en arrière, à l’aube du putsch contre feu le roi Idriss 1er (roi légitime de la Libye), la veille du 1er septembre 1969, alors qu’il se trouvait en visite officielle en Grèce. Avec un groupe d’amis militaires il renverse le roi et prend le pouvoir. Par la suite, il élimine certains de ses amis putschistes. Le capitaine Kadhafi joue la carte du leader en épousant les idées nationalistes de Nasser (président de l’Egypte). Agé de 27 ans lors du putsch, trop jeune pour diriger un pays, malgré la faible densité démographique, un pays aussi riche que la Libye, en pétrole dont les revenus annuels se chiffrent à des milliards de dollars n’a aune raison que sa population souffre le martyre par la pauvreté. Le pays prend feu jour après jour, il est soumit aux feus du colonel et de ses troupes prokadhafi. Des victimes par milliers dans les rangs des civiles non armées, le génocide est une réalité constante, il est indigné par la communauté universelle, des appelles sont lancés à l’adresse du patron du régime libyen, mais malheureusement ces appelles sont restés inertes. Dans des conditions pareilles le colonel est perdant sans revanche, du faite qu’il utilise des mercenaires pour défendre son régime qui est au bord d’une faillite et défaite militaire sans précédente. Le colonel avait ratées toutes les interventions de bon office auprès de lui et de ses collaborateurs. Les protestataires avancent sur tripoli lentement mais surement. Les obstacles sont nombreux, ses militaires sont mieux équipés que les insurgés. D’une manière générale, arriver à bombarder les habitations des gens, démolir et raser les mosquées, détruire les hôpitaux, signifie que le régime est hors du commun. Le colonel s’inspire du conflit qui opposait les parlementaires russes au président Eltsine, qui a bombardé l’hémicycle, il cite aussi les insurgés chinois contre le régime, et la descente des chars pour les écraser sur la place Tianmen, enfin il rappelle les victimes de l’école russe prise en otage par les tchéchènes, qui a couté la vie à tous, la plupart des enfants n’ont pas été écartés. Le colonel en cours de déchéance trouve le droit d’exterminer les populations libyennes, si elles refusent de se soumettre à ses caprices, quel homme est le colonel peu scrupuleux. La politique de la terre brûlée, et l’anéantissement des populations

Font partie de l’histoire ancienne, la communauté des nations unies ne le permettent plus. Aucun des auteurs des comandataires des génocides des Ruandais, ou des Kosovars n’ont pas échappé à la justice universelle, et le colonel père et fils ne feront pas ’exception le cas échéant. Le nombre de victimes dépasse largement les 7000 selon les observateurs, mais les officiels libyens en poste à tripoli démentent les événements, et confirment la stabilité de la vie dans le pays. Le colonel père, fils et pros lancent des attaques inhumaines contre les révolutionnaires à partir des vedettes en mer, à partir des chars en utilisant les armes lourdes, à partir des avions qui sillonnent les cieux du pays et bombardent les villes et villages et tout ensemble vital y compris les citernes du pétrole. Sans ni contrainte ni objection de la part des protestataires qui sont très faiblement armés. Le colonel mérite le nom de Néron qui a brûlé Rome.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire