Le 8 mars

Le 8 mars de chaque année et ce depuis 1977, le monde célèbre la journée internationale de la femme. Cette journée est officialisée par les instances des nations unies, à l’échelle planétaire, c'est-à-dire cette décision concerne les 188 pays membres de cet organisme universel. La femme occidentale avait lutté pendant des décennies contre le pouvoir de de son frère l’homme avant de lui céder ce droit dans la l’égalité au travail, au vote, de se porter candidate, à l’acquisition d’un bien, à l’expression au même titre que l’homme qui lui interdisait autrefois ce pouvoir. Avant d’arriver à ce stade avancé, la femme avait souffert durant les deux guerres mondiales (1914-1918)(1939-1945), en plus des conflits que l’Europe avait connue. La femme y est toujours présente, elle était même victime des guerres que l’homme a commis. En plus de la tache revenant de droit uniquement à la femme telle que, la procréation des enfants, leurs éducations, la gestion du foyer, ces taches lui incombent principalement. La femme historiquement a lutté contre ce qui peut être un abus masculins. Citant à titre de témoignage quelques exemples : 1910 à Copenhague la conférence internationale des femmes socialistes, décide la journée internationale des femmes. 1911 un million de femmes manifestent en Europe revendiquant leurs droits. 1913 les femmes russes manifestent. Le 8 mars 1914 les allemandes réclament le droit de vote. A Petersburg le 8 mars 1917 des ouvrières manifestent pour réclamer le pain et le retour de leurs maris partis au front. 1921 Lénine décrète le 8 mars journée de la femme. Enfin le 8 mars 1977 la société des nations unies officialisent « la journée internationale des femmes, la France l’officialise en statut officiel le 8mars en 1982. Dans les pays arabes le Maroc est parmi les premiers à officialiser cette journée. En 2002 le Maroc offre le nouveau statut de la femme Bien qu’il reste beaucoup de chose à faire, il serait souhaitable de soulager les femmes du monde rural de notre pays. Nous sommes encore à l’aube du XXI Emme siècle des femmes qui font chaque jour une cinquantaine de kilomètres pour amener 40 ou 50 litres d’eau pour boire et peut-être se laver une fois par mois. Ces femmes courageuses méritent un salut particulier. Ce travail fatigant est une galère pour elles. Elles le supportent aussi bien que mal, du faite de l’absence d’une politique permettant le rapprochement des points d’eau des populations du monde rural. Cette souffrance est quotidienne. L’école on fait partie. Dans plusieurs douars et hamots les fillettes sont privées de ce droit d’apprendre, elles sont déscolarisées à cause de ces problèmes d’éloignement des écoles des lieux de leurs résidences. Notre religion ne fait pas de différence classique entre un homme et une femme ; l’homme a ses droits et obligations au même titre que la femme, si on excepte la procréation des enfants qui est du domaine propre de la femme, est c’est un privilège. Avant même l’avènement de l’islam les femmes professionnent le commerce et gèrent leurs biens à l’instar des hommes. Donc on doit retenir de ce bref commentaire ce qui suit: la femme c’est la mère, c’est la fille, c’est la sœur, c’est la tante, c’est la grand-mère, c’est la voisine du pallier, c’est l’épicière et j’en passe. La femme est un élément primordial dans la société, sans elle aucun développement n’est envisageable, il faut en tenir compte. Eduquer la femme, c’est de mettre des générations futurs à l’abri des problèmes, et hors de porté des conflits intercommunautaires. Nous souhaitons à la femme marocaine en particulier et, à la femme en générale beaucoup de bonheur à l’occasion de sa fête universelle.